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Réduire de moitié l’insécurité alimentaire au Canada d’ici 2030

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Près du quart (23 %) de la population au pays vit de l’insécurité alimentaire.

En 2024, les banques alimentaires ont franchi une autre triste étape avec plus de 2 millions de visites mensuelles, soit près du double de ce qu’on observait il y a seulement cinq ans. Au cours de ces cinq ans, les Canadiens ont vu leurs loyers et leurs hypothèques augmenter, le coût de la vie grimper en flèche et leurs salaires diminuer.

Il ne faut pas sous-estimer l’urgence de la situation. De plus en plus de gens sautent des repas, s’endettent et perdent petit à petit leur dignité.

Cette élection ne se limite pas à la politique; il s’agit de décider dans quelle sorte de pays nous souhaitons vivre. Il s’agit de veiller à ce que toutes les personnes au Canada aient la possibilité de vivre dans la dignité.

 

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Renseignements sur le jour de l’élection

  • Date de l’élection : 28 avril 2025

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Qu’est-ce que l’insécurité alimentaire? 

Une personne souffre d’insécurité alimentaire lorsqu’elle n’a pas accès aux aliments de qualité dont elle a besoin ou n’a pas les moyens d’en acheter suffisamment. L’insécurité alimentaire ne se limite pas à sauter des repas; elle affecte la santé, le bien-être et la vie quotidienne.    
 
Lorsque l’argent se fait rare, de nombreuses familles doivent étirer leur budget en réduisant leurs dépenses alimentaires. Mais cela a un coût. Les recherches montrent que l’insécurité alimentaire est liée aux facteurs suivants :   

  • Risques plus élevés de maladies comme le diabète et les maladies cardiaques  
  • Augmentation du stress, de l’anxiété et de la dépression   
  • Plus de difficulté à trouver et à conserver un bon emploi   

L’insécurité alimentaire ne se limite pas aux choix individuels; il s’agit d’un problème plus important lié aux salaires, au logement et aux soutiens sociaux. Pour le solutionner, il faut s’assurer que tout le monde a les moyens d’avoir assez de nourriture pour vivre une vie saine. 

Il existe différents niveaux de gravité en matière d’insécurité alimentaire.

  • Une personne peut être légèrement en situation d’insécurité alimentaire si elle craint de manquer de nourriture chaque semaine.
  • Une personne peut souffrir d’insécurité alimentaire modérée si ses options sont limitées en termes d’achat en magasin et qu’elle doit faire des compromis sur la qualité.
  • Et une personne peut vivre une insécurité alimentaire plus grave si elle saute régulièrement des repas.

Nos recommandations de changement

Tous les partis s’engagent à réduire l’insécurité alimentaire de 50 % d’ici 2030

  1. Tous les partis s’engagent à réduire l’insécurité alimentaire de 50 % d’ici 2030

Tous les partis s’engagent à réduire l’insécurité alimentaire de 50 % d’ici 2030

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Réparer le filet de sécurité sociale canadien

  1. Veiller à ce que toutes les prestations fédérales soient indexées en fonction de l’inflation et à ce que les ententes conclues avec les gouvernements provinciaux interdisent explicitement la récupération des soutiens sociaux provinciaux pour les nouveaux programmes de prestations fédéraux comme la PCPH.
  2. Considérer les adultes à faible revenu vivant seuls comme une priorité dans toutes les mesures à venir en matière de réduction de la pauvreté, incluant un élargissement et une modernisation de l’assurance-emploi, afin de veiller à ce que cette population ne soit plus laissée pour compte.
  3. Dans cette optique, établir un calendrier clair pour l’adoption des réformes de modernisation de l’assurance-emploi par votre gouvernement.

Réparer le filet de sécurité sociale canadien

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Régler la crise du logement abordable

  1. Examiner la possibilité d’instaurer un programme national d’allocation pour le loyer en collaboration avec les provinces et les territoires dans le cadre des ententes fédérales-provinciales sur le logement.
  2. Lancer de nouveaux investissements pour construire davantage de logements supervisés pour les personnes qui ont des problèmes de santé mentale et physique, en particulier parmi les populations marginalisées ou à faible revenu.
  3. Doubler le Fonds de protection du loyer du Canada, qui passerait de 1,5 milliard à 3 milliards de dollars.

Régler la crise du logement abordable

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Venir en aide aux travailleurs à faible revenu

  1. Élargir de façon permanente la définition d’« emploi admissible » à l’assurance-emploi pour inclure le travail autonome et le travail précaire.
  2. Mieux soutenir les travailleurs qui occupent actuellement un emploi et qui ont un faible revenu.
  3. Élargir immédiatement les dispositions sur le travail pendant une période de prestations de l’AE afin de permettre aux travailleurs de conserver une plus grande partie de leur revenu provenant d’un travail temporaire ou à temps partiel pendant qu’ils touchent l’AE, sans perdre de prestations ou sans récupération de leur revenu.
  4. Examiner et réduire le nombre d’« heures de travail » admissibles nécessaires (actuellement entre 420 et 700 heures de travail assurable) pour mieux refléter la nature des emplois et des situations de travail d’aujourd’hui.
  5. Prolonger la durée maximale des prestations d’assurance-emploi au-delà de 45 à 52 semaines, puis réduire progressivement de façon échelonnée les prestations en espèces tout en conservant l’accès aux mesures de soutien non pécuniaires de l’assurance-emploi (comme la formation et l’éducation), afin que les gens ne soient pas forcés de se retrouver dans notre système provincial d’aide sociale déficient et largement inadéquat une fois que leurs prestations d’assurance-emploi seront épuisées.

Venir en aide aux travailleurs à faible revenu

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S’attaquer aux défis uniques d’insécurité alimentaire et de pauvreté dans le Nord

  1. Examiner les options pour améliorer la conception de la déduction pour les habitants de régions éloignées.
  2. Dans le cadre de la Stratégie canadienne sur les minéraux critiques du gouvernement fédéral, l’accent doit être mis sur le développement d’infrastructures communautaires dans les communautés nordiques, comme le logement, les établissements d’enseignement et l’Internet haute vitesse pour que les résidents bénéficient de ces ressources; et sur l’élaboration d’incitatifs et de stratégies pour conserver les capitaux dans le Nord et réduire la dépendance à l’égard des travailleurs temporaires.
  3. Offrir une formation supplémentaire sur les compétences en télétravail et du financement pour l’approvisionnement en fournitures de travail à domicile.

S’attaquer aux défis uniques d’insécurité alimentaire et de pauvreté dans le Nord

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