D-
Fiche de Rendement du Nouveau-Brunswick
Section 1: Expérience de la pauvreté |
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Indicateur | Donnés | 2024 Grade |
2023 Grade |
La situation des gens est moins bonne que l’an dernier
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42.1% | C- |
D- |
Personnes qui consacrent plus de 30 % de leur revenu au loyer
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37% | F |
F |
Les bénéficiaires du soutien gouvernemental qui affirment que les taux sont insuffisants pour suivre le coût de la vie
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35.7% | C |
D+ |
Personnes ayant de la difficulté à accéder aux soins de santé
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23.4% | F |
D- |
Pourcentage du revenu consacré aux coûts fixes au-delà du loyer
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59.3% | D- |
D- |
Dans l'ensemble | D- |
D- |
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Section 2: Mesures de la pauvreté |
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Indicateur | Donnés | 2024 Grade |
2023 Grade |
Taux de pauvreté (MPC)
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10.9% | F |
C |
L’aide sociale provinciale en pourcentage du seuil de pauvreté (adultes vivant seuls)
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31% | F |
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L’aide aux personnes provinciale en situation de handicap en pourcentage du seuil de pauvreté
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43% | F |
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Taux de chômage
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7.8% | F |
D |
Taux d’insécurité alimentaire
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25.6% | F |
F |
Dans l'ensemble | F |
D- |
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Section 3: Défavorisation matérielle |
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Indicateur | Donnés | 2024 Grade |
2023 Grade |
Niveau de vie inadéquat
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34.4% | D |
D- |
Niveau de vie gravement inadéquat
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23.3% | C- |
F |
Dans l'ensemble | D+ |
F |
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Section 4: Progrès législatifs |
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Indicateur | Donnés | 2024 Grade |
2023 Grade |
Progrès législatifs
|
D |
D |
|
Dans l'ensemble | D |
D |
|
Bien que le Nouveau-Brunswick compte parmi les provinces les plus touchées, son gouvernement a hésité à mettre en place des stratégies de réduction de la pauvreté qui auront un impact réel et durable sur les résidents. Comme le démontre la première section de la fiche de rendement, les gens de la province éprouvent des difficultés. Comme les élections de 2024 approchent, les partis devront démontrer qu’ils considèrent la réduction de la pauvreté comme une priorité absolue.
Aperçu de la pauvreté
Environ 11 %
des gens du Nouveau-Brunswick vivent dans la pauvreté. Cela représente une
augmentation de plus de quatre points de pourcentage (de 6,7 % à
10,9 %) en une seule année (de 2021 à 2022).
Lorsqu’elles
ont dû classer les mesures de réduction de la pauvreté selon leur niveau
d’importance, les personnes du Nouveau-Brunswick ont attribué aux programmes
d’alimentation scolaire et aux services de garde d’enfants abordables 8 et
9 points de pourcentage de plus que le reste du Canada, respectivement.
Ce
résultat est probablement directement lié au taux provincial de pauvreté
infantile de 10,3 %, qui est nettement plus élevé que le taux national de
8,5 %. Parmi les familles monoparentales dirigées par des mères, la
pauvreté est également plus élevée au Nouveau-Brunswick qu’ailleurs au Canada,
soit 17,5 % contre 14,4 %, respectivement.
Le taux de pauvreté chez les familles monoparentales dans l’ensemble est étroitement lié aux coûts du logement, car les familles monoparentales de la province sont près de trois fois plus susceptibles de consacrer plus de 30 % de leur revenu au loyer et aux services publics que les couples avec enfants (10 %).
Le coût de la vie et le logement abordable
Entre
décembre 2022 et décembre 2023, le prix global des biens et des
services au Nouveau-Brunswick a augmenté de 2,9 %, ce qui est comparable à
la hausse de 3,4 % observée pour l’ensemble du Canada. Bien que cela
suggère que les pressions liées au coût de la vie pourraient s’atténuer plus
rapidement dans la province, ce n’est pas le cas pour tous les produits
essentiels.
En ce
qui concerne la nourriture, le Nouveau-Brunswick a connu la deuxième plus forte
augmentation du coût des aliments (après Terre-Neuve-et-Labrador), soit
6,9 %, tandis que l’ensemble du Canada a connu une hausse de 5 %.
Cela explique probablement en partie pourquoi la
province a l’un des taux d’insécurité alimentaire les plus élevés.
Dans
cette optique, il n’est pas surprenant que 78 % des personnes du
Nouveau-Brunswick, soit 9 points de pourcentage de plus que la moyenne
nationale, conviennent que la réduction du coût des aliments est un enjeu très
important.
Fait
encourageant, le coût du logement au Nouveau-Brunswick a augmenté beaucoup plus
lentement qu’ailleurs au Canada : 3,1 %, soit la moitié de
l’augmentation nationale. Toutefois, cela reflète probablement les bas prix des
maisons et, par la suite, la baisse des dettes hypothécaires. À l’inverse, les
coûts de location ont augmenté de 6,9 % d’une année à l’autre.
Dans
l’ensemble, les locataires sont beaucoup plus aux prises avec la pauvreté que
les propriétaires. Au Nouveau-Brunswick, plus de 60 % des usagers des
banques alimentaires sont locataires, 31 % des habitants de la province
ont de la difficulté à suivre la hausse des loyers et 59 % affirment que
les programmes de réduction du coût du loyer sont très importants
(10 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale et le taux le
plus élevé au pays).
De
plus, 60 % des résidents affirment que les programmes de soutien au
logement abordable sont très importants pour eux (7 points de pourcentage
de plus que la moyenne nationale et le taux le plus élevé au pays).
Malgré les données qui nous indiquent que les personnes du Nouveau-Brunswick éprouvent des difficultés considérables en matière de logement, seulement 4 % des ménages de la province ont des besoins impérieux en matière de logement, un pourcentage équivalant à près de la moitié du taux national (7,2 %), malgré une diminution du nombre de logements locatifs dont le prix est inférieur à 750 $ par mois. De plus, le taux de personnes ayant des besoins impérieux en matière de logement a diminué de près de 40 % chez les ménages qui louaient entre 2018 et 2021 (passant de 15,5 % à 9,5 %), soit une baisse presque trois fois plus rapide que celle de la moyenne nationale.
Pauvreté et inégalité au Nouveau-Brunswick
Les
immigrants partout au pays sont confrontés à des taux de pauvreté plus élevés
que les groupes non immigrants. Au Nouveau-Brunswick, les taux de pauvreté chez
les immigrants sont pires que ceux de la moyenne nationale, particulièrement
chez les immigrants récents, qui affichent un taux de pauvreté de 22 % au
Nouveau-Brunswick comparativement à 16 % à l’échelle nationale. Alors que
l’immigration prend de l’ampleur dans la province, le Nouveau-Brunswick devra
trouver de nouvelles stratégies pour aider les immigrants afin d’éviter une
augmentation des taux de pauvreté.
Le taux de pauvreté chez les personnes racisées du Nouveau-Brunswick était nettement plus élevé (20,3 %) que le taux national (12,1 %) en 2021. De plus, la majorité (76 %) des personnes racisées au Nouveau-Brunswick étaient des immigrants de première génération (nés en dehors du Canada) qui affichaient un taux de pauvreté de 23,4 %, ce qui est supérieur au taux national de 14,1 %.
Travail et éducation
Les jeunes de 15 à 29 ans qui ne sont ni employés, ni étudiants, ni stagiaires sont particulièrement exposés à un risque de pauvreté. En 2022, 15 % des jeunes du Nouveau-Brunswick se trouvaient dans cette situation, comparativement à 11 % dans l’ensemble du Canada. Comme la population du Nouveau-Brunswick est vieillissante, il est primordial que la province réduise ce taux et s’assure que les jeunes adultes intègrent le marché du travail.
Il
convient de préciser que le salaire minimum semble être une grande
préoccupation pour les personnes du Nouveau-Brunswick. En effet, 54 % des
ménages affirment qu’il est important pour eux d’augmenter le salaire minimum. Cela
représente 8 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale.
En 2020, le Nouveau-Brunswick s’est engagé à réduire la pauvreté de moitié d’ici 2030, emboîtant le pas au gouvernement fédéral. Bien qu’elle ait temporairement atteint cet objectif pendant la pandémie, entre autres grâce au soutien du revenu du gouvernement fédéral lié à la COVID-19, la province n’a pas fait assez d’efforts au cours des deux dernières années pour prolonger ce progrès. Le Nouveau-Brunswick continue plutôt de fortement miser sur les initiatives mises en place dans les premiers jours de la pandémie, qui indexaient les prestations d’aide sociale et des taux de salaire minimum.
Au cours des deux dernières années, le Nouveau-Brunswick a connu une augmentation démographique historique. Entre 2021 et 2023, près de 50 000 personnes en provenance du reste du Canada et de l’étranger sont arrivées dans la province. L’augmentation de la population au cours de cette période a été supérieure à la croissance totale des 29 années précédentes. Cet accroissement inégalé de la population a stimulé une activité économique et des recettes fiscales importantes, ce qui a engendré au budget provincial un excédent de 1 milliard de dollars l’an dernier, comparativement aux 777 millions de dollars de l’année précédente. Plutôt que de réinvestir la somme dans les services essentiels, le soutien et les infrastructures, le gouvernement l’a majoritairement utilisée pour réduire les impôts et rembourser la dette. Le dernier budget provincial prévoit un excédent beaucoup plus faible de 41 millions de dollars, mais le passé donne à penser qu’il sera probablement beaucoup plus élevé.
La croissance démographique a également mis à rude épreuve le parc de logements. L’an dernier, nous avons recommandé au gouvernement d’accélérer la construction à 500 unités annuellement, l’objectif étant de construire 2500 logements abordables d’ici 2025 afin de remédier à la baisse importante du parc de logements abordables dans la province.
La construction de plus de 8500 unités a été commencée au cours des deux dernières années, mais cela n’est pas suffisant pour suivre le rythme de l’augmentation démographique. Si cette situation n’est pas corrigée, elle pourrait nuire aux progrès du Nouveau-Brunswick en matière d’abordabilité du logement et entraîner des hausses de loyer pour les personnes à revenu fixe qui sont déjà vulnérables durant ces temps de pénurie de logements. La province s’est aussi opposée aux efforts de défense des intérêts visant à rétablir le plafond de loyer instauré pendant la pandémie. Elle a plutôt opté pour un objectif ambitieux qui visait à plafonner l’augmentation de loyer à 2,5 % par année, une résolution qui n’a pas été accomplie l’an dernier.
Le dernier budget provincial comprend de nouveaux investissements importants dans le logement abordable, en s’appuyant sur la création d’une banque d’aide au loyer qui aide à fournir des suppléments au loyer ciblés afin de prévenir les expulsions, ainsi que l’instauration d’une subvention directe au locataire pour les aînés à faible revenu. La province prévoit investir un montant très modeste d’environ 30 millions de dollars pour appuyer diverses initiatives relatives à des travaux de réparation et de construction, bien que les effets de cette mesure visant à accélérer de nouveaux développements soient incertains et potentiellement minimes à court terme.
En 2023, la province a lancé une nouvelle stratégie sur le logement qui comprend des investissements supplémentaires dans la construction de logements abordables, et la création d’une prestation provinciale transférable modeste en matière de logement ainsi que d’une banque d’aide. Toutefois, la nouvelle stratégie ne s’engage qu’à construire 800 unités au cours des trois prochaines années, ce qui est loin de répondre à la demande.
La création d’un supplément au loyer transférable est honorable et représente une étape constructive qui s’appuie sur les pratiques exemplaires d’autres provinces, comme le Manitoba et la Colombie-Britannique. Bien que la prestation n’ait pas encore été instaurée, il sera important de veiller à ce qu’elle soit largement accessible aux personnes à faible revenu. La prestation d’aide au loyer versée directement au locataire proposée vise à aider jusqu’à 3000 ménages annuellement, avec un soutien de 22 millions de dollars. Bien qu’utile, il s’agit d’un soutien bien modeste.
En réponse à la crise actuelle du coût de la vie, la province a récemment instauré une prestation unique de 300 $ pour les ménages à faible revenu appelée la prestation pour les travailleurs du Nouveau-Brunswick. Cette mesure répond partiellement à l’une de nos recommandations de l’an dernier, qui incitait la province à bonifier et à rendre permanente sa prestation d’urgence pour le carburant et la nourriture. Toutefois, la prestation pour les travailleurs du Nouveau-Brunswick n’est offerte qu’aux résidents dont le revenu familial de travail est d’au moins 3000 $ par année, ce qui exclut les personnes plus vulnérables ou celles qui reçoivent de l’aide sociale prolongée. La province a également augmenté la prestation aux personnes âgées à faible revenu de 400 $ à 600 $. Cette prestation est principalement destinée aux personnes âgées à faible revenu qui reçoivent déjà le Supplément de revenu garanti ou l’allocation fédérale aux survivants.
Des élections provinciales auront lieu au Nouveau-Brunswick
cet automne. Il est impératif que tous les partis privilégient les efforts de
réduction de la pauvreté dans leur programme électoral afin de démontrer une
volonté généralisée de mettre fin à la pauvreté systémique.
Réduction de la pauvreté
1. Réviser la Stratégie de réduction de la pauvreté dans les 120 jours suivant l’entrée en fonction d’un nouveau gouvernement.La province doit profiter de l’augmentation importante des recettes publiques reçues au cours des deux dernières années et investir dans une Stratégie de réduction de la pauvreté révisée. Un plan pour celle-ci devrait être déposé dans les 120 jours suivant l’assermentation du prochain gouvernement provincial.
2. Consacrer une partie des excédents futurs à une croissance équitable.Bien que la province ait accumulé des excédents de près de deux milliards de dollars lors des deux derniers exercices financiers, les personnes néo-brunswickoises n’ont pas réellement tiré profit d’un réinvestissement dans les services et le soutien. La province devrait veiller à ce qu’au moins un tiers de tout excédent futur soit consacré aux efforts de lutte contre la pauvreté, à la construction de logements abordables et à la création de bons emplois.
3. Lutter contre la pauvreté chez les enfants et les personnes âgées.Dans le cadre de la nouvelle stratégie de réduction de la pauvreté, nous demandons au prochain gouvernement provincial d’accorder la priorité à la pauvreté infantile, particulièrement chez les familles monoparentales, et à la pauvreté chez les personnes âgées, surtout chez les adultes vivant seuls. Afin de réduire la pauvreté chez ces groupes, nous recommandons d’instaurer les mesures suivantes : a. Élargir l’admissibilité à la prestation pour personnes âgées à faible revenu à toutes les personnes âgées de la province qui reçoivent le crédit fédéral pour la TPS. b. Ajouter un supplément provincial à l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) pour aider les ménages à faible revenu qui reçoivent le crédit fédéral maximal. Le programme de prestations pour enfants très efficace de la Nouvelle-Écosse serait un bon exemple à suivre.
Logements abordables
4. Établir une politique officielle sur le contrôle des loyers.Bien que la stratégie provinciale en matière de logement fixe un objectif théorique d’augmentation de loyer maximale de 2,5 %, elle ne s’appuie sur aucun soutien juridique ou politique. Ce constat est particulièrement inquiétant considérant la hausse de la demande de logements en raison d’un afflux massif de nouveaux arrivants et arrivantes.
5. Établir un programme de construction au Nouveau-Brunswick, inspiré du programme de prêts à faible coût que les gouvernements fédéral et de la Colombie-Britannique ont récemment mis à l’essai.Ce programme devrait viser la construction d’un mélange de logements abordables privés et publics, dans le but de construire 3000 logements au cours des trois prochaines années, soit presque quadrupler le niveau d’effort actuel du gouvernement provincial.
Éducation et travail décent
Le Nouveau-Brunswick affiche l’un des niveaux d’études postsecondaires les plus faibles au Canada et le deuxième taux le plus élevé de jeunes de 15 à 29 ans qui ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEEF). Cette stratégie permettrait au Nouveau-Brunswick de se rapprocher des statistiques du Québec et de l’Île-du-Prince-Édouard.
7. Miser sur l’amélioration de la rémunération au travail et l’aiguillage des jeunes vers des métiers spécialisés.Dans le cadre de la stratégie d’emploi jeunesse proposée, le Nouveau-Brunswick devrait envisager d’adopter un crédit d’impôt remboursable pour les ménages à faible revenu, inspiré du crédit d’impôt pour les personnes et les familles à faible revenu (CIPFR) bonifié proposé en Ontario. Compte tenu du besoin de renforcer rapidement la capacité de logement, le Nouveau-Brunswick devrait instaurer une bourse d’apprentissage de plusieurs milliers de dollars en fonds pour les jeunes ni à l’emploi ni en formation qui sont retournés aux études pour apprendre un métier. Les bénéficiaires de l’aide sociale qui font la transition vers un métier devraient également avoir accès à ce programme de bourse, qui leur permettrait d’obtenir un supplément équivalent à environ six mois de prestations.
Soutien du revenu
8. Remanier la prestation pour les travailleurs du Nouveau-Brunswick.Compte tenu de la pression incessante et des difficultés que connaissent les personnes néo-brunswickoises en raison de la hausse du coût de la vie, nous recommandons à la province de privilégier l’amélioration d’une aide sociale adaptée. Malgré les gains récents obtenus grâce à l’indexation, les taux d’aide sociale au Nouveau-Brunswick demeurent parmi les plus bas au pays.
FICHE DE RENDEMENT
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Ces notes représentent la mesure dans laquelle les efforts de réduction de la pauvreté des gouvernements provinciaux, territoriaux et fédéral sont efficaces. Comme plusieurs facteurs contribuent à la pauvreté, tels que les coûts du logement et des besoins quotidiens ainsi que la qualité du filet de sécurité sociale, ces fiches de rendement évalueront l’expérience de la pauvreté partout au Canada et les mesures que peuvent prendre les gouvernements pour améliorer leurs politiques sociales.
Les provinces et les territoires sont comparés les uns avec les autres pour évaluer l’expérience de la pauvreté, les mesures de la pauvreté, le niveau de vie et le progrès du gouvernement dans l’adoption d’une loi anti-pauvreté. Cette approche aide les décideurs politiques et les défenseurs à comparer les résultats des gouvernements, à cerner les politiques qui fonctionnent bien à l’échelle nationale et à disposer de données probantes pour promouvoir des politiques efficaces de lutte contre la pauvreté.
Il s’agit d’un outil évolutif qui sera mis à jour chaque année pour suivre les progrès réalisés par les gouvernements dans la réduction de la pauvreté.
A
B
C
D
F
INC
Inconclusive
En tant qu’organisme qui soutient un réseau d’associations d’un bout à l’autre du pays, Banques alimentaires Canada reconnaît que ses activités sont exercées sur les territoires traditionnels des peuples autochtones qui ont pris depuis des temps immémoriaux soin de ces terres que nous appelons maintenant le Canada.
Nous reconnaissons que bon nombre d’entre nous sont des colonisateurs et que ces terres sur lesquelles nous vivons, travaillons, échangeons et voyageons sont assujetties à l’autonomie gouvernementale des Premières Nations en vertu de traités modernes, de territoires non cédés et non abandonnés, ou de territoires traditionnels desquels les membres des Premières Nations, les Métis et les Inuits ont été déplacés.
Nous nous engageons à décoloniser et à démanteler les systèmes d’oppression qui ont dépossédé et continuent de déposséder les peuples autochtones de leurs terres et de les priver de leurs droits inhérents à l’autodétermination. Il s’agit notamment d’évaluer le rôle que Banques alimentaires Canada a joué dans la perpétuation de ces systèmes et de travailler à devenir des partenaires actifs dans la voie de la réconciliation.