INC Fiche de Rendement du Nunavut

Section 1: Expérience de la pauvreté

Indicateur Donnés
2024 Grade
2023 Grade
La situation des gens est moins bonne que l’an dernier
5.9%
INC
A+
Personnes qui consacrent plus de 30 % de leur revenu au loyer
55.9%
INC
F
Personnes ayant de la difficulté à accéder aux soins de santé
16.7%
INC
B-
Les bénéficiaires du soutien gouvernemental qui affirment que les taux sont insuffisants pour suivre le coût de la vie
37.9%
INC
C+
Pourcentage du revenu consacré aux coûts fixes au-delà du loyer
69.5%
INC
A+
Dans l'ensemble
INC
INC

Section 2: Mesures de la pauvreté

Indicateur Donnés
2024 Grade
2023 Grade
Taux de pauvreté (MPC)
21.3%
INC
F
Taux de chômage
8.7%
F
F
Taux d’insécurité alimentaire
49.5%
INC
F
Dans l'ensemble
INC
F

Section 3: Défavorisation matérielle

Indicateur Donnés
Grade
Niveau de vie inadéquat
7.8%
INC
Niveau de vie gravement inadéquat
2.9%
INC
Dans l'ensemble
INC

Section 4: Progrès législatifs

Indicateur Donnés
2024 Grade
2023 Grade
Progrès législatifs
D
C
Dans l'ensemble
D
C
×

Avec le taux de pauvreté le plus élevé au pays et une population à la fois isolée géographiquement et largement autochtone, le Nunavut est unique en son genre quant à sa situation de pauvreté et à sa démographie. Malgré les finances limitées du territoire, le gouvernement du Nunavut a pris des mesures énergiques cette année pour relever les défis auxquels il est confronté. Cette année a également été historique; grâce à la signature de l’Entente sur le transfert des responsabilités liées aux terres et aux ressources du Nunavut, le Nunavut a fait un pas important vers l’autodétermination.

Le Nunavut a d’immenses besoins en matière d’infrastructure, de logement et de collectivité, mais contrairement aux régions plus aisées du Nord canadien, il n’a pas la richesse ou les sources de revenus sous-jacentes nécessaires pour répondre à ces besoins sans aide. Le gouvernement territorial a annoncé des mesures décisives pour cibler les besoins du territoire dans son budget de 2024 récemment déposé. Bien que le Nunavut soit le seul territoire affichant un déficit modeste, les investissements proposés aideront à réduire la pauvreté.


La principale priorité du Nunavut en matière de politiques et d’infrastructure est Nunavut 3 000, un audacieux partenariat public-privé de 2,6 milliards de dollars pour construire 3 000 nouveaux logements dans l’ensemble du territoire d’ici 2030. Ces nouveaux logements aideraient à la fois à accueillir une population en croissance rapide et à soutenir les résidents actuels – dont bon nombre vivent dans des logements inadéquats ou surpeuplés – tout en remplaçant une partie importante du parc immobilier, dont une grande partie nécessite des rénovations importantes. Au moment d’écrire ces lignes, plus de 300 logements sont en construction ou en phase contractuelle. Même s’il faudra peut-être prolonger l’échéancier, des progrès importants ont été réalisés grâce au partenariat entre tous les ordres de gouvernement et le secteur privé.


Pour croître, le Nunavut pourrait établir des partenariats actifs et plus solides avec l’industrie et le gouvernement fédéral. La mise à jour de la politique de défense (MTD) récemment publiée indique que la souveraineté de l’Arctique est sans doute la principale priorité en matière de sécurité nationale et de défense du Canada. Pour que les mesures décrites dans la politique aient de véritables retombées, le gouvernement fédéral doit être un partenaire réel et actif dans le soutien du développement des collectivités et des infrastructures dans l’ensemble du Nord canadien, particulièrement au Nunavut, compte tenu de sa proximité stratégique avec les principaux canaux de transport maritime internationaux. Cette situation politique présente une occasion importante d’accroître les investissements fédéraux, mais elle doit s’accompagner d’engagements connexes de la part des gouvernements fédéral et territoriaux pour profiter à la population à la fois sur le plan social et économique.


L’objectif du gouvernement fédéral de positionner le Canada comme chef de file mondial des minéraux critiques laisse également entrevoir des occasions semblables. À ce jour, la stratégie fédérale fait état de cette possibilité et reconnaît la nécessité de développer la capacité locale en matière de formation et de compétences pour réaliser des projets potentiels, mais aucun financement n’a été annoncé. Le gouvernement fédéral pourrait annoncer sous peu d’autres investissements tangibles dans le cadre du Fonds de formation pour les emplois durables. On s’attend à ce que l’initiative inclue bientôt du financement pour des activités économiques dans les communautés nordiques.


Bien que le Nunavut ait augmenté son salaire minimum à 19 $ l’heure et son soutien du revenu au début de 2024, ces augmentations sont survenues après de longues périodes de stagnation. Plutôt que de brusques augmentations importantes, des hausses de revenu plus prévisibles et constantes contribueraient grandement à protéger la population la plus pauvre du Canada du coût de la vie le plus élevé.

Aperçu de la pauvreté

Le Nunavut est le territoire le plus pauvre et le plus éloigné au Canada. Plus d’un résident sur trois (34,9 %) vit dans la pauvreté. C’est aussi la région où le coût de la vie est le plus élevé. La capitale du territoire, Iqaluit, est l’endroit le plus cher au Canada : cela coûte près de 120 000 $ par année aux résidents pour combler leurs besoins les plus courants.


Bien que le territoire possède beaucoup de richesses potentielles en ressources et qu’il soit situé stratégiquement au pied des voies de navigation de l’Arctique, peu de résidents du Nunavut ont profité des avantages économiques que ces facteurs pourraient leur offrir.


Les gens du Nunavut conviennent en grande partie que l’amélioration des infrastructures, l’accès à Internet et le soutien en santé mentale et en toxicomanie comptent parmi les enjeux les plus importants liés à la réduction de la pauvreté.


Dans le cadre de la stratégie fédérale de réduction de la pauvreté, on a demandé à Statistique Canada d’établir une mesure du panier de consommation du Nord (MPC-N) afin de mieux représenter les besoins et le coût de la vie dans le Nord. La MPC-N a été appliquée au recensement de 2021, mais Statistique Canada n’a pas encore publié de séries de données ajustées rétroactivement pour les comparaisons avec les périodes antérieures. Toute comparaison entre les degrés de réduction de la pauvreté au fil du temps est donc limitée.


Les enfants et les jeunes représentent près de la moitié de la population du Nunavut, une proportion plus élevée que dans tout autre province ou territoire. De ce nombre, 38 % sont des enfants (moins de 18 ans) et 11 % sont des jeunes (18 à 24 ans). Dans l’ensemble, près d’un enfant sur deux (43,5 %) vit dans la pauvreté, ce qui est stupéfiant, peu importe la norme de référence.


La proportion de personnes âgées est demeurée stable à 4 % entre les recensements de 2016 et de 2021. Les taux de pauvreté de ce groupe sont exceptionnellement élevés par rapport à la moyenne nationale – environ une personne âgée sur quatre (26 %) vit dans la pauvreté au Nunavut.

 

Comparaison avec les autres territoires

Les taux de pauvreté des familles et des individus diffèrent grandement entre les trois territoires. Par exemple, au Yukon, les taux de pauvreté globaux sont semblables à ceux de l’ensemble du Canada, tant pour les personnes vivant seules que pour les personnes en couple. Une exception à cette règle est le taux de pauvreté chez les parents seuls, qui est légèrement inférieur au taux national. Toutefois, dans les Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.), les taux de pauvreté chez les couples, les parents seuls et les personnes vivant seules sont légèrement plus élevés que dans l’ensemble du Canada. Au Nunavut, les taux de pauvreté étaient globalement plus élevés que la moyenne canadienne, et significativement plus élevés chez les parents seuls, les personnes seules et presque tous les autres groupes démographiques. Les taux de pauvreté sont particulièrement élevés chez les parents seuls au Nunavut – plus de la moitié d’entre eux (54 %) vivent dans la pauvreté, ce qui est sans précédent dans tout autre contexte au Canada.

Tableau 1. Taux de pauvreté pour certains groupes au Canada et dans les territoires, recensement de 2021[1]

Groupes sélectionnés

Canada

Yukon

Territoires du Nord-Ouest

Nunavut

Tous les résidents

8,1

8,6

11,1

34,9

Couples avec enfant(s)

4

3,7

6,6

31


Bien que le taux global de pauvreté chez les personnes âgées au Nunavut (26 %) soit inférieur à la moyenne territoriale (34,9 %), les personnes âgées qui vivent seules font face à des difficultés supplémentaires. Près d’une personne âgée seule sur deux (45,7 %) vit dans la pauvreté. Cela suggère que même si les personnes âgées bénéficient généralement du système fédéral de revenu de retraite – par exemple, la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti, entre autres mesures de soutien – les mesures de soutien ne sont pas suffisantes au Nunavut, où les coûts sont particulièrement élevés pour tout le monde, surtout s’ils ne sont pas partagés grâce à la cohabitation.

 

Pauvreté et inégalité au Nunavut

Malheureusement, en raison de la petite taille des échantillons, Statistique Canada ne publie pas de taux de pauvreté permettant une analyse désagrégée dans les territoires en fonction de l’identité autochtone ou raciale, ou du statut d’immigrant. Toutefois, sachant que ces groupes démographiques affichent généralement des taux de pauvreté plus élevés au Canada – comme le montrent, par exemple, les données des provinces – nous pouvons supposer que le Nunavut se trouve dans une situation comparable et qu’il doit fournir un soutien supplémentaire aux groupes dont l’expérience de la pauvreté est disproportionnée.


Le Nunavut est le foyer traditionnel de plus de 40 % des Inuits au Canada, et le dernier recensement a révélé que près de 85,7 % des résidents du Nunavut ont une forme d’identité autochtone.


Selon le dernier recensement de 2021, les immigrants représentaient à peine 3 % de la population du Nunavut. Un cinquième d’entre eux sont de nouveaux immigrants arrivés au Canada entre 2016 et 2021. 


Les Inuits, qui constituent la majorité de la population du Nunavut, ont longtemps été marginalisés, ce qui a eu des répercussions durables sur les communautés. Ainsi, 87 % des personnes qui vivent au Nunavut croient que la lutte contre les inégalités raciales et ethniques est un élément important de la lutte contre la pauvreté; comparativement à 71 % à l’échelle du Canada. De même, 91 % des résidents affirment qu’il est important d’offrir un soutien régulier et fiable aux Autochtones. Bien qu’il existe des programmes d’aide, ils sont généralement appuyés par un financement sporadique, ce qui fait obstacle aux changements à long terme.

 

Travail et éducation

En mars 2024, le taux de chômage au Nunavut était de 8,7 %, ce qui est légèrement inférieur à celui de l’année précédente (−0,3 point de pourcentage), mais beaucoup plus élevé que la moyenne nationale de 6,1 %. Le pourcentage de personnes faisant partie de la population active était également considérablement plus faible au Nunavut (60,2 %) que dans l’ensemble du Canada (65,3 %) en mars 2024.


Les jeunes de 15 à 29 ans qui ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation sont particulièrement exposés à un risque de pauvreté. En 2022, plus du tiers (36 %) des jeunes du Nunavut se trouvaient dans cette situation, soit plus du triple de l’ensemble du Canada (11,6 %). Parmi les adultes du Nunavut âgés de 25 à 64 ans, plus de la moitié n’avaient pas de diplôme d’études secondaires ou l’équivalent, ce qui est nettement plus élevé que le taux de ce groupe dans l’ensemble du Canada (11,6 %).


La faible proportion de personnes ayant fait des études supérieures au sein de la population locale constitue un obstacle de taille à une croissance équitable. Dans notre sondage national, 92 % des répondants du Nunavut ont déclaré que le perfectionnement des compétences et la formation des travailleurs constitueraient une étape importante vers la réduction de la pauvreté. Si les résidents ne reçoivent pas de formation, il y a plus de risques que des travailleurs de l’extérieur soient transportés par avion pour travailler sur des projets de mines et d’infrastructures sur le territoire.


Les salaires sont également une préoccupation importante pour de nombreux résidents : 91 % affirment qu’il est important pour eux d’augmenter le salaire minimum, soit 11 points de pourcentage au-dessus de la moyenne nationale pour cet indicateur et le taux le plus élevé au Canada.


L’accès aux services de garde d’enfants est également un défi particulier au Nunavut. Les taux d’accès aux services de garde au Yukon et dans les T.N.-O. sont comparables ou supérieurs à la moyenne nationale, mais les taux d’accès au Nunavut sont faibles. Actuellement, environ une famille sur trois seulement envoie ses enfants à la garderie, ce qui représente une baisse d’environ 5 points de pourcentage (près de 20 %) par rapport à la période avant la pandémie de COVID-19.


Un autre obstacle majeur à l’emploi, particulièrement dans une région aussi éloignée que le Nunavut, est le manque d’accès constant et abordable à Internet haute vitesse. À ce jour, aucun résident du territoire n’a accès à la haute vitesse. Les résidents comptent plutôt sur les services par satellite, qui sont beaucoup plus coûteux et moins fiables. Quatre-vingt-quinze pour cent de la population affirme que l’accès à Internet est un élément important de la réduction de la pauvreté. Un partenariat public-privé en est actuellement à diverses étapes de développement et permettra d’établir une connexion officielle par fibre optique entre plusieurs collectivités du Nunavut et le reste du Canada.


Le coût de la vie et le logement abordable

Comme pour d’autres variables, les données ne sont pas facilement ou systématiquement disponibles à l’échelle du territoire pour permettre une évaluation robuste de certains éléments essentiels tels que l’alimentation et le logement. Voici un bref résumé de nos constatations.

Selon l’indice des prix à la consommation (IPC), entre décembre 2022 et décembre 2023, le prix global des biens et services à Iqaluit a augmenté de 2,5 %, soit légèrement moins que dans l’ensemble du Canada (3,4 %). Le rapport de l’IPC à l’échelle territoriale ne comprend pas de ventilation du sous-indice des coûts de nourriture et de logement.


Les besoins impérieux en matière de logement, une mesure qui détermine quels ménages vivent dans un logement inadéquat ou insuffisant et inabordable, sont vécus différemment au Nunavut, comparativement à la plupart des collectivités ailleurs au Canada. Dans une grande partie du pays, l’abordabilité est la principale préoccupation en matière de logement, tandis qu’au Nunavut, les résidents ont plus tendance à avoir des besoins impérieux en raison d’un logement inadéquat. Grâce à diverses subventions, moins de 10 % des ménages du Nunavut paient trop cher pour leur logement (environ 6 % dans l’ensemble, allant jusqu’à 13,7 % chez les personnes vivant dans un logement social), mais environ un ménage sur trois vit dans un logement non conforme aux normes. Parmi les ménages qui louent sur le marché privé, 39,1 % vivent dans un logement non conforme. Cependant, les répondants à notre sondage au Nunavut ont indiqué que l'abordabilité du logement est en effet une préoccupation majeure pour beaucoup, avec 55,9 % des répondants déclarant avoir consacré 30 % ou plus de leur revenu aux frais de logement.


Compte tenu de l’augmentation du coût de la vie au Nunavut et du manque de possibilités économiques, le soutien social est essentiel à une qualité de vie décente pour de nombreuses personnes. Par conséquent, 94 % de la population estime qu’il est important d’augmenter les prestations de dernier recours (comparativement à 76 % à l’échelle nationale). Les soutiens communautaires sont considérés comme tout aussi importants : 91 % des résidents du Nunavut affirment qu’ils aimeraient voir un financement accru des services sociaux et communautaires.


[1] Il convient de noter que le taux national rend compte de la pauvreté sur la base de la MPC nationale, tandis que les résultats pour les territoires utilisent la MPC du Nord (MPC-N). Si la MPC-N était appliquée comme concept au reste du Canada, les taux globaux de pauvreté à l’échelle nationale seraient plus élevés en raison du niveau de revenu plus élevé que l’on suppose nécessaire pour payer certains biens de première nécessité.

Coût de la vie

1. Convertir la subvention aux personnes âgées pour les frais de combustibles et la remise sur le carburant pour les propriétaires en une remise universelle pour la consommation d’énergie destinée aux ménages à revenu faible ou modeste.

Les coûts de chauffage domiciliaire au Nunavut comptent parmi les plus élevés au pays. La subvention aux personnes âgées pour les frais de combustible et la remise sur le carburant des propriétaires au Nunavut offrent toutes deux un soutien pour compenser le coût élevé du combustible de chauffage dans le territoire. Bien que le Nunavut offre une compensation pour la tarification du carbone, il n’existe pas de soutien général pour aider les locataires ou les personnes à faible revenu à payer les coûts de chauffage de leur maison. Le territoire offre une subvention au palier du gros pour réduire les coûts d’électricité, qui sont encore environ quatre fois plus élevés qu’en Ontario.

2. Indexer la prestation pour enfants et la bonifier pour compenser les récentes hausses de l’inflation.

Bien que la prestation pour enfants offre un soutien dont les familles ont grandement besoin, elle n’est pas indexée, de sorte que sa valeur réelle a diminué au fil du temps.

 

Infrastructure communautaire

3. Créer un plan à long terme visant à combler les lacunes importantes dans les infrastructures de logement à loyer modique, d’énergie propre, de production alimentaire et de services Internet haute vitesse

Compte tenu des importantes lacunes dans les infrastructures de logement à loyer modique, d’énergie propre, de production alimentaire et d’accès aux services Internet haute vitesse – combinées aux ressources financières limitées du territoire – ce dernier aura besoin d’un soutien fédéral coordonné pour gagner du terrain dans la réalisation de ces diverses priorités. Le territoire doit travailler de concert avec les partenaires gouvernementaux inuits et autochtones pour présenter un plan d’infrastructure complet à long terme comprenant un ensemble d’initiatives réalisables et un plan d’exécution qui comprend des échéanciers clairs. Ce plan doit se concentrer sur l’objectif commun de mettre à niveau l’état des infrastructures dans chacun de ces domaines pour qu’elles répondent aux normes nationales au cours de la prochaine décennie, non seulement au Nunavut, mais aussi dans le cadre d’un plan coordonné englobant tous les territoires du Nord.

Infrastructure communautaire

4. Élaborer un plan de réinvestissement pour 2030 axé sur la santé et le mieux-être en partenariat avec le gouvernement fédéral.

Ce plan doit mettre l’accent sur les priorités suivantes :

a.     Bonification de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) et de la prestation territoriale pour enfants du Nunavut afin de ramener le taux de pauvreté infantile exceptionnellement élevé du territoire à la moyenne nationale. Il pourrait s’agir de mettre à l’essai un supplément à l’ACE pour le Nord qui serait déployé à plus grande échelle dans d’autres régions.

b.     Élargir les places en garderie pour combler les lacunes en matière d’infrastructure et de main-d’œuvre et faire en sorte que les résidents du Nunavut bénéficient du même accès à des places en garderie abordables que les résidents du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest.

c.     Élaborer un modèle local d’enseignement des métiers qui cible les résidents ayant un diplôme d’études secondaires ou inférieur. Ce modèle permettra de s’assurer que les projets d’infrastructures relatifs à la défense et aux minéraux critiques sont bien placés pour réussir tout en profitant aux populations locales.

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