D+
Fiche de Rendement de la Colombie-Britannique
Section 1: Expérience de la pauvreté |
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Indicateur | Donnés | Grade |
La situation des gens est moins bonne que l’an dernier
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47.0% | D- |
Personnes qui consacrent plus de 30 % de leur revenu au loyer
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39.1% | F |
Personnes ayant de la difficulté à accéder aux soins de santé
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14.2% | C- |
Les bénéficiaires du soutien gouvernemental qui affirment que les taux sont insuffisants pour suivre le coût de la vie
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57.3% | F |
Pourcentage du revenu consacré aux coûts fixes au-delà du loyer
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53.6% | B- |
Dans l'ensemble | D- |
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Section 2: Mesures de la pauvreté |
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Indicateur | Donnés | Grade |
Taux de pauvreté (MPC)
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8.8% | F |
L’aide sociale provinciale en pourcentage du seuil de pauvreté (adultes vivant seuls)
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42% | D- |
L’aide aux personnes provinciale en situation de handicap en pourcentage du seuil de pauvreté
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62% | D+ |
Taux de chômage
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4.5% | C- |
Taux d’insécurité alimentaire
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16.8% | B- |
Dans l'ensemble | D+ |
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Section 3: Défavorisation matérielle |
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Indicateur | Donnés | Grade |
Niveau de vie inadéquat
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27.6% | D |
Niveau de vie gravement inadéquat
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11.3% | D+ |
Dans l'ensemble | D+ |
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Section 4: Progrès législatifs |
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Indicateur | Donnés | Grade |
Progrès législatifs
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C |
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Dans l'ensemble | C |
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La Colombie-Britannique est un chef de file en matière de réduction de la pauvreté depuis 2016 et, dans l’ensemble, elle a dépassé les gains réalisés à l’échelle nationale.
C’est vrai tant pour l’ensemble de la province que pour certains groupes cibles, comme les familles avec enfants. Malgré ce succès, les taux de pauvreté en Colombie-Britannique demeurent supérieurs à la moyenne nationale, en partie en raison du coût élevé du logement et des biens de consommation. La Colombie-Britannique doit conserver son statut de chef de file dans la lutte contre la pauvreté, et elle aura de nombreuses occasions de le faire au cours de la prochaine année.
Un marché immobilier impossible
Le marché immobilier de la Colombie-Britannique est le plus inabordable au pays, et le manque de logements à loyer modique est devenu l’un des traits prédominants de cette province. Les prix de location et d’achat dépassent largement les revenus moyens, ce qui signifie que plus de gens dépensent au-delà de leurs moyens pour le logement. Par exemple, 40 % des résidents consacrent plus de 30 % de leur revenu mensuel à leurs frais de logement. . Avec autant d’argent consacré au logement, plus de 70 % des clients des banques alimentaires de la Colombie-Britannique sont locataires. C’est un signe révélateur que le coût du logement, pour les locataires en particulier, est un facteur important de la hausse des taux d’insécurité alimentaire dans la province.
Malgré des coûts de location préoccupants, seulement 5 % des résidents de la province reçoivent une aide au logement, comparativement à 11 % à l’échelle nationale. Ceci indique que le soutien au logement n’est peut-être pas assez accessible pour ceux qui en ont besoin.
Coût de la vie au-delà du logement
De nombreux résidents à faible revenu de la Colombie-Britannique consacrent jusqu’à 54 % de leur revenu à des coûts fixes comme l’Internet, l’épicerie et le transport. Si l’on tient compte du grand nombre de résidents qui consacrent plus de 30 % de leur revenu pour se loger, il reste peu d’argent à la fin du mois pour se sentir en sécurité financière.
Pour ceux qui éprouvent des difficultés financières, l’aide sociale constitue une solution de dernier recours. Parmi les résidents de la Colombie-Britannique qui reçoivent de l’aide sociale, 57 % affirment que leurs prestations sont insuffisantes pour suivre le rythme du coût de la vie. . Bien que la province offre parmi les prestations d’aide sociale les plus élevées au pays, dans le meilleur des cas, les adultes célibataires reçoivent des montants qui représentent moins de la moitié du seuil de pauvreté. Les personnes vivant avec un handicap ou qui ont des enfants reçoivent davantage de soutien, mais il demeure bien inférieur au strict minimum nécessaire.
Répercussions sur la santé mentale
La Colombie-Britannique est aux prises avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie. Près de la moitié des résidents de la province se sentent moins bien que l’an dernier, ce qui peut entraîner une augmentation de leur niveau de stress et nuire à leur santé mentale. Une grande majorité des personnes (65 %) de la province affirment que la dépendance est un problème qui doit être réglé dans leur communauté. La moitié des gens de cette province estiment que l’on ne s’attaque pas suffisamment aux problèmes de dépendance, et que les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance ont besoin d’être mieux soutenues.
Considérations sociodémographiques
La Colombie-Britannique est l’une des trois provinces dont l’échantillon est suffisamment grand pour rendre compte des communautés racisées aux fins de notre enquête.
Un répondant sur quatre issu d’une communauté racisée convient qu’il est difficile d’accéder aux services sociaux dont il a besoin. comparativement à un répondant sur cinq à l’échelle de la province.
Pendant ce temps, les bas salaires font en sorte que près de 40 % des personnes issues de communautés racisées peinent à joindre les deux bouts. Il s’agit d’une hausse de 9 points de pourcentage par rapport à 30 % à l’échelle de la province. Ce problème peut être exacerbé en partie par les obstacles auxquels sont confrontées par les personnes racisées pour accéder à un emploi stable – 38 % comparativement à 25 % à l’échelle de la province.
En outre, les personnes des communautés racisées de la Colombie-Britannique sont plus susceptibles de consacrer 30 % à 50 % de leur revenu au logement (+4 points de pourcentage) et sont plus susceptibles de se sentir moins bien financièrement que l’année précédente (+4 points de pourcentage).
À titre de premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby a hérité du lourd dossier de la crise de la pauvreté, qui, comme l’ont souligné les experts, exige un juste équilibre entre la planification à court terme et celle à long terme. En d’autres mots, s’attaquer aux besoins immédiats dans la lutte contre la pauvreté ne devrait pas détourner l’attention de la mise en œuvre de solutions à long terme.
En 2018, le gouvernement provincial a mis en place un certain nombre de stratégies à long terme, dont sa stratégie sur la pauvreté, TogetherBC, un plan de logement à loyer modique, des augmentations de salaire et un comité d’experts sur le revenu de base.
Bien que le comité d’experts ait recommandé l’adoption d’un système de revenu de base, l’analyse approfondie et les travaux de recherche qu’il a entrepris servent de plan directeur pour la réduction de la pauvreté en Colombie-Britannique et ailleurs. Depuis que le comité a publié son rapport final, le gouvernement de la Colombie-Britannique a donné suite à certaines de ses recommandations et continue d’en étudier d’autres.
Les coûts pour les services de garde d’enfants et le logement étant plus élevés que la moyenne dans la province, une série de mesures ont été prises pour réduire le fardeau qui en résulte pour les résidents de la Colombie-Britannique. L’addition des mesures du fédéral en matière de services de garde et des mesures variées des gouvernements provinciaux (principalement la prestation familiale de la Colombie-Britannique), la pauvreté des enfants et la pauvreté en général ont chuté dans la province.
Contrairement à de nombreuses autres provinces, la Colombie-Britannique a plus que doublé ses investissements publics dans le logement à loyer modique depuis 2019, et elle a récemment créé un fonds de protection du logement locatif de 500 millions de dollars pour aider à fournir un financement en capital pour l’acquisition et la préservation d’un parc de logements locatifs. De plus, les promoteurs augmentent considérablement la proportion de logements construits pour la location par rapport aux autres formes de logement, ce qui contribue à l’augmentation grandement nécessaire de la disponibilité de logements locatifs à loyer modique.
Les experts locaux estiment que pour lutter efficacement contre la pauvreté, le gouvernement provincial doit :
- améliorer l’accessibilité et la disponibilité des logements à loyer modique;
- s’attaquer à la crise provinciale liée à la santé mentale et aux dépendances.
De plus, des experts locaux pressent le gouvernement de mettre l’accent en priorité sur les besoins des groupes clés, notamment les Autochtones, les travailleuses et travailleurs du sexe, les personnes en situation d’itinérance et les travailleurs migrants. Cela permettrait au gouvernement de répondre aux besoins les plus pressants et de réduire considérablement la pauvreté dans l’ensemble de la province.
Bien que de nombreux programmes et initiatives actuellement en place soient utiles pour combler les lacunes à court terme en matière de politiques, ils ne mènent pas à des progrès significatifs pour permettre aux gens de sortir de la pauvreté de façon permanente. Pour l’établissement d’initiatives à long terme qui auront une réelle incidence, les experts suggèrent que les politiciens prennent du recul et s’investissent politiquement dans des initiatives à long terme qui ne leur seraient pas directement profitables.
Malheureusement, le budget provincial de 2023 n’a pas répondu aux attentes. Bien que la province prenne des mesures pour lutter contre la pauvreté en Colombie-Britannique, elle pourrait en faire davantage pour s’attaquer aux raisons sous-jacentes de la crise d’abordabilité. Le budget a finalement instauré le nouveau crédit d’impôt du locataire en fonction du revenu, dont il a été question pour la première fois en 2017. Toutefois, même si les ménages dont le revenu ajusté peut atteindre 60 000 $ apprécieront le crédit d’impôt annuel de 400 $, il contribuera très peu à mettre fin à la flambée des loyers et à créer des logements à loyer modique durables.
Le budget a tout de même donné un peu d’espoir aux personnes qui reçoivent de l’aide au revenu et aux personnes handicapées, puisque l’allocation pour le logement a été augmentée de 125 $ par mois. Il s’agissait de la première hausse depuis 2007. Le budget comprenait également 867 millions de dollars pour les services en santé mentale, la lutte contre les dépendances et les traitements, et depuis le 1er juillet 2023, les montants des prestations familiales de la C.-B., calculés en fonction du revenu familial net rajusté et du nombre d’enfants de moins de 18 ans dans la famille, ont été augmentés de façon permanente.
Responsabilités
- Effectuer une mise à jour progressive des 65 recommandations déposées en 2020 par le comité d’experts sur le revenu de base.
Alors que près de trois ans se sont écoulés depuis la publication du rapport, il est temps de prendre du recul et d’évaluer ce qui a changé. Une mise à jour sur l’état des recommandations et une réponse officielle à chacune d’entre elles seraient utiles pour évaluer les prochaines étapes de la réforme de la réduction de la pauvreté à l’échelle de la province. Nous recommandons au gouvernement provincial de produire un rapport sur les résultats d’ici la fin de 2023.
- Fixer l’objectif de ramener la pauvreté sous le taux national dans toutes les catégories d’ici 2026.
Dans le cadre de son engagement à améliorer l’abordabilité pour tous les résidents, le gouvernement de la Colombie-Britannique devrait revoir à la hausse ses cibles de réduction de la pauvreté et établir un nouvel objectif à double volet : 1) ramener les taux de pauvreté provinciaux sous la moyenne nationale d’ici 2026 et 2) ramener les taux de pauvreté à un niveau inférieur ou égal aux taux de pauvreté en Alberta pendant cette période entre 2023 et 2026.
Logements à loyer modique
- Bonification du crédit d’impôt du locataire
Comme l’a confirmé le budget de 2023, les résidents à faible ou moyen revenu pourront avoir accès au nouveau crédit d’impôt du locataire à compter de 2024, qui fournira jusqu’à 400 $ par année en soutien financier direct. Bien qu’il faille saluer cette initiative jumelée à un contrôle plus strict des loyers de la province, le crédit lui-même est en élaboration depuis plusieurs années au cours desquelles les pressions sur les coûts du logement ont continué d’augmenter. Le coût moyen des logements loués à Victoria, par exemple, a augmenté de 26 % pendant cinq ans, soit entre mars 2018 et mars 2023, tandis que le crédit promis de 400 $ est demeuré le même depuis qu’il a été annoncé pour la première fois en 2017. Avec l’expiration des prestations complémentaires ponctuelles de l’Allocation canadienne d’aide au logement, les locataires à faible et modeste revenu de la Colombie-Britannique recevront en fait moins de soutien l’an prochain – lorsque le crédit d’impôt du locataire sera lancé – qu’en 2022, alors qu’ils avaient droit à l’aide financière combinée. Nous recommandons donc à la province d’augmenter le crédit d’impôt du locataire à un maximum de 600 $ en 2024, avec des augmentations futures liées au taux d’inflation des coûts de logement en Colombie-Britannique.
- Continuer d’investir dans la construction de logements locatifs à loyer modique et rendre permanent le Fonds de protection du logement de la Colombie-Britannique
Pour renforcer la dynamique créée par l’implantation de logements à loyer modique, la province doit :
- Faire du Fonds de construction de logements locatifs une composante permanente dans les budgets futurs afin que les fournisseurs de logements sans but lucratif puissent planifier et élaborer des projets de façon stratégique.
- Travailler avec le gouvernement fédéral à l’élaboration de voies de financement du logement propres aux Autochtones et d’une stratégie provinciale connexe axée sur les besoins uniques et culturellement pertinents en matière de logements à loyer modique et de programmes de lutte contre l’itinérance des communautés autochtones partout dans la province.
- Coordonner avec le gouvernement fédéral l’élaboration d’incitatifs fiscaux à l’appui de la construction de logements pour la location et d’incitatifs plus importants pour la construction de logements plus abordables et supervisés.
Soutien du revenu adéquat et viable
- Indexer toutes les prestations sociales et tous les crédits provinciaux et augmenter l’aide aux personnes seules
Au cours des dernières années, le gouvernement de la Colombie-Britannique a fait d’importants investissements pour aider les familles à assumer les coûts d’éducation d’un enfant, y compris l’instauration de la prestation familiale bonifiée de la Colombie-Britannique. Ces investissements ont largement contribué à réduire la pauvreté infantile. Toutefois, aucune mesure semblable n’a été prise pour remédier à la forte et affligeante proportion de Britanno-Colombiens – par exemple, près d’une femme adulte sur 3 âgée de 18 à 64 ans – qui sont célibataires et vivent dans la pauvreté. Pour remédier à cette iniquité, la première étape devrait être pour la province d’augmenter les prestations d’aide au revenu des personnes seules d’au moins 10 %, puis d’indexer à l’inflation toutes les prestations administrées par la province l’année suivante. Combinés à la récente augmentation des allocations pour le logement, ces changements et l’augmentation proposée du crédit d’impôt pour locataire offriraient une aide supplémentaire de près de 1 500 $, ce qui est semblable au montant que les familles avec enfants reçoivent en vertu de la prestation familiale de la Colombie-Britannique.
Avantages décents pour un travail décent
- Réserver des économies futures grâce aux investissements fédéraux dans la nutrition dans les écoles et les soins dentaires pour financer l’élargissement des prestations aux travailleurs.
Le gouvernement fédéral est en train de concevoir et de mettre en œuvre un programme national de soins dentaires et un programme de nutrition dans les écoles. Ces programmes sont susceptibles d’engendrer des économies à long terme pour les systèmes provinciaux de santé et d’éducation en raison de l’amélioration des déterminants sociaux de la santé. La province devrait profiter de cette occasion pour réinvestir les économies dans l’élargissement de la couverture des avantages sociaux en milieu de travail et l’élargissement de la couverture des soins de santé pour les travailleurs à faible revenu et à la demande. Ces réinvestissements augmenteront les incitatifs au travail et offriront d’autres occasions de tirer parti du leadership de la Colombie-Britannique dans la lutte contre le travail précaire.
- Élaborer un supplément de revenu provincial
Bien que la Colombie-Britannique ait récemment augmenté l’exemption de gains pour les personnes qui reçoivent de l’aide au revenu, les travailleurs à faible revenu font toujours face à des taux relativement élevés de récupération des prestations. Pour réduire cet obstacle évident à un bon emploi stable, la C.-B. devrait examiner le coût de l’instauration d’un supplément de revenu provincial comme le crédit d’impôt pour les personnes et les familles à faible revenu (CIPFR) de l’Ontario et l’allocation canadienne pour les travailleurs (ACT) du gouvernement fédéral. Cette mesure pourrait être intégrée comme objectif clé dans la prochaine version de la stratégie de réduction de la pauvreté de la province, dans le but de combler l’écart de pauvreté avec le reste du Canada.
FICHE DE RENDEMENT
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Ces notes représentent la mesure dans laquelle les efforts de réduction de la pauvreté des gouvernements provinciaux, territoriaux et fédéral sont efficaces. Comme plusieurs facteurs contribuent à la pauvreté, tels que les coûts du logement et des besoins quotidiens ainsi que la qualité du filet de sécurité sociale, ces fiches de rendement évalueront l’expérience de la pauvreté partout au Canada et les mesures que peuvent prendre les gouvernements pour améliorer leurs politiques sociales.
Les provinces et les territoires sont comparés les uns avec les autres pour évaluer l’expérience de la pauvreté, les mesures de la pauvreté, le niveau de vie et le progrès du gouvernement dans l’adoption d’une loi anti-pauvreté. Cette approche aide les décideurs politiques et les défenseurs à comparer les résultats des gouvernements, à cerner les politiques qui fonctionnent bien à l’échelle nationale et à disposer de données probantes pour promouvoir des politiques efficaces de lutte contre la pauvreté.
Il s’agit d’un outil évolutif qui sera mis à jour chaque année pour suivre les progrès réalisés par les gouvernements dans la réduction de la pauvreté.
A
B
C
D
F
INC
Inconclusive
En tant qu’organisme qui soutient un réseau d’associations d’un bout à l’autre du pays, Banques alimentaires Canada reconnaît que ses activités sont exercées sur les territoires traditionnels des peuples autochtones qui ont pris depuis des temps immémoriaux soin de ces terres que nous appelons maintenant le Canada.
Nous reconnaissons que bon nombre d’entre nous sont des colonisateurs et que ces terres sur lesquelles nous vivons, travaillons, échangeons et voyageons sont assujetties à l’autonomie gouvernementale des Premières Nations en vertu de traités modernes, de territoires non cédés et non abandonnés, ou de territoires traditionnels desquels les membres des Premières Nations, les Métis et les Inuits ont été déplacés.
Nous nous engageons à décoloniser et à démanteler les systèmes d’oppression qui ont dépossédé et continuent de déposséder les peuples autochtones de leurs terres et de les priver de leurs droits inhérents à l’autodétermination. Il s’agit notamment d’évaluer le rôle que Banques alimentaires Canada a joué dans la perpétuation de ces systèmes et de travailler à devenir des partenaires actifs dans la voie de la réconciliation.