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Introduction à Fiches de Rendement sur la pauvreté

Depuis plusieurs années, le Canada est confronté à une crise de la pauvreté qu’aucun gouvernement ne peut résoudre seul. Depuis 2023, le Bulletin sur la pauvreté suit et analyse l’évolution de cette réalité. Nous avons vu l’inflation faire grimper le coût des aliments, du carburant et d’autres produits essentiels bien plus rapidement que la croissance des salaires, obligeant de nombreux ménages à contracter des dettes insoutenables simplement pour survivre. Parallèlement, la flambée des loyers et des taux d’intérêt a aggravé une crise du logement déjà sévère. 

Ensemble, ces pressions ont frappé les ménages comme une tempête incessante — et ceux qui ont le moins ont été les plus durement touchés. Cet impact se manifeste chaque jour dans les banques alimentaires. Partout au pays, dans presque toutes les communautés, les banques alimentaires font face à une demande record. 

Bien que le Bulletin sur la pauvreté de cette année offre une lueur d’espoir, suggérant que la situation au Canada pourrait se stabiliser par rapport aux années précédentes — quoique à des niveaux historiquement élevés — il est encore trop tôt pour déterminer si la situation actuelle représente un sommet ou simplement un plateau. 

Au cœur de cette lueur d’espoir se trouve une légère amélioration observée cette année dans les résultats d’un indicateur appelé l’Indice de privation matérielle (IPM). L’IPM est une mesure de la pauvreté qui complète la mesure officielle du Canada (la Mesure du panier de consommation). Comportant une sélection de biens, de services et d’activités que de nombreux Canadiens considèrent comme nécessaires à un niveau de vie décent, l’IPM mesure les conséquences d’un manque d’argent, qu’il s’agisse de revenu ou d’autres ressources financières. 

Dans ce bulletin, aborder la pauvreté à travers le prisme de l’IPM est essentiel à la narration, car cet indicateur fournit des résultats sensibles au contexte actuel, prend en compte des facteurs autres que le revenu qui influencent le niveau de vie d’un ménage, et reflète davantage les tendances observées en première ligne par les banques alimentaires à travers le Canada. 

Ce bulletin offre à la fois une réflexion sur l’année écoulée et une feuille de route claire pour le gouvernement du Canada afin de garantir que nous travaillions tous ensemble vers un objectif de réduction de l’insécurité alimentaire de 50 % d’ici 2030. 

Principales conclusions 

  1. Par rapport à 2024, la pauvreté semble s’être légèrement stabilisée; toutefois, elle s’est stabilisée à un niveau insoutenable pour trop de ménages. 
    1. Notre Indice de privation matérielle – basé sur un sondage réalisé en mars 2025 – montre une diminution de la privation matérielle dans les provinces. Moins de Canadiens déclarent se sentir moins bien lotis que l’année précédente. Cependant, les taux restent trop élevés. 
  1. Le taux d’insécurité alimentaire, en revanche, atteint un niveau historique de 25,5 %, soit plus d’un ménage sur quatre. Il devient également plus sévère. 
    1. Entre 2023 et 2024, l’insécurité alimentaire a augmenté de 11,4 %; ce sont les taux d’insécurité alimentaire modérée et sévère qui ont connu les plus fortes hausses
    1. L’année 2024 pourrait être discrètement importante pour la réduction de la pauvreté. Cette stabilisation semble être le résultat de plusieurs facteurs : 
      1. À travers le pays, la pression liée à l’abordabilité du logement s’est atténuée en 2024. Notre sondage a révélé une amélioration de l’abordabilité du logement dans toutes les provinces – sauf au Québec. 
        1. Nos données correspondent étroitement aux tendances locatives observées par la SCHL. Depuis octobre 2024, les loyers annoncés sont en baisse en raison de l’augmentation de l’offre et du ralentissement de la migration. La SCHL indique que le marché locatif secondaire et le marché locatif construit expressément pourraient devoir réduire les loyers au cours des prochaines années, en prévision d’une hausse des taux d’inoccupation. Bien que l’abordabilité locative ne se soit pas encore améliorée, des signes indiquent que ces pressions pourraient s’atténuer. 
      2. Le précédent gouvernement fédéral a inauguré une nouvelle ère de politique sociale élargie, avec des ajouts clés au cours de la dernière année. Si ces programmes sont correctement financés et priorisés, ils peuvent continuer à réduire la pauvreté à mesure qu’ils se développent – ce qui en fait une stratégie essentielle que le gouvernement fédéral devrait maintenir. 
        1. Les politiques peuvent contrer directement la pauvreté de deux façons : en augmentant les ressources financières disponibles pour les ménages ou en réduisant le besoin de telles ressources. 
        2. Les premiers signes indiquent que les programmes fédéraux qui contribuent à réduire la privation matérielle incluent : le Programme national d’alimentation scolaire, le Plan national pour le logement, les services de garde à 10 $ par jour, le programme national d’assurance-médicaments, le Régime canadien de soins dentaires et le Fonds canadien pour le transport en commun. 
        3. Nos données montrent que les avantages de l’assurance-médicaments, des programmes d’alimentation scolaire, des services de garde et des soins dentaires pourraient jouer un rôle dans une transformation structurelle de l’expérience de la pauvreté au Canada, si les gens peuvent pleinement bénéficier de ces programmes. 
        4. Il est encourageant que le nouveau gouvernement libéral se soit engagé à protéger ces programmes sociaux. 
                1. Bien que le gouvernement fédéral ait progressé dans le lancement de nouveaux programmes sociaux, le véritable défi est de s’assurer qu’ils soient bien conçus, accessibles et correctement financés. Pour réduire l’insécurité alimentaire de 50 %, la complaisance n’est pas une option. Le renforcement de ces programmes et le ciblage des investissements vers les plus vulnérables seront essentiels pour prévenir une hausse de la pauvreté. 
                  1. La Prestation canadienne pour les personnes handicapées (PCPH) est un bon exemple d’un programme bien intentionné visant à réduire la pauvreté chez les personnes en situation de handicap, mais qui a été fortement critiqué pour son accessibilité limitée, sa conception inadéquate et son revenu dérisoire – avec un maximum de seulement 2 400 $ par an. 
                  2. Alors que l’inflation globale a diminué au cours de la dernière année pour atteindre une moyenne d’environ 2 %, et que les taux d’intérêt ont été réduits de 5 % à 2,75 % entre juin 2024 et juin 2025, la Banque du Canada prévoit que l’augmentation des tarifs entre les États-Unis et le Canada entraînera une nouvelle hausse de l’inflation. Les prix des aliments continuent également d’augmenter à un rythme supérieur à celui de l’inflation. 
                    1. Le monde est entré dans une ère politique plus volatile, et le gouvernement fédéral a ajusté ses priorités en conséquence. Bien que l’abordabilité demeure une priorité, les réductions prévues des dépenses de fonctionnement et l’augmentation des dépenses militaires limiteront la capacité du gouvernement fédéral à lancer de nouveaux programmes. Pour réduire l’insécurité alimentaire de 50 % d’ici 2030, les provinces et territoires devront intensifier leurs efforts. Les provinces qui investissent dans la réduction de la pauvreté verront probablement des progrès continus, tandis que celles qui ne le font pas pourraient faire face à une hausse des taux – rendant la complaisance provinciale de plus en plus visible. 

                    Ce rapport offre une analyse approfondie de la pauvreté telle qu’abordée par le gouvernement fédéral, en s’appuyant sur des sources de données diverses et fiables. 

                    Bien que les ensembles de données nationaux comme le Recensement et l’Enquête canadienne sur le revenu soient essentiels, leur publication tardive limite l’évaluation en temps réel. Ce rapport comble cette lacune en combinant les données officielles avec des perspectives issues d’études sur la privation matérielle, de sondages nationaux et d’analyses législatives. 

                    À travers une approche intersectionnelle, il examine les actions gouvernementales dans des domaines politiques clés — notamment le logement, le soutien au revenu, la santé et les services sociaux — en mettant en lumière les expériences variées des communautés vivant dans la pauvreté. Le rapport est conçu pour être accessible et informatif, offrant une vision claire des réalités de la pauvreté et de l’efficacité des initiatives actuelles. 

                    Le bulletin vise à aider les décideurs à identifier les forces, les faiblesses et les possibilités d’amélioration, tout en renforçant la compréhension publique du soutien — ou de son absence — offert aux personnes et familles à faible revenu. En favorisant la transparence et la reddition de comptes, le rapport encourage des efforts plus soutenus en matière de réduction de la pauvreté. 

                    Banques alimentaires Canada espère que cette ressource suscitera le dialogue, la collaboration et la mobilisation, en donnant aux Canadiens les moyens de revendiquer des politiques qui font une réelle différence et nous aident à bâtir un pays où personne ne souffre de la faim. 

                    Vue d’ensemble nationale 

                    L’année écoulée a été marquée par un changement politique majeur, avec un nouveau mandat libéral fédéral sous le Premier ministre Mark Carney. Bien que les premières actions du Premier ministre suggèrent un changement de priorités fédérales — axées sur une croissance économique durable, l’abordabilité, des projets de construction nationale et la modernisation du secteur public — l’engagement envers la réduction de la pauvreté et la diminution du recours aux banques alimentaires demeure incertain. 

                    Tout cela se déroule dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes, de menaces envers le système commercial mondial et d’un monde de plus en plus divisé. La combinaison de transitions internes, d’incertitudes politiques et d’instabilité mondiale rend plus difficile l’évaluation de la volonté politique de s’attaquer à la pauvreté — et de savoir si elle progresse ou régresse. 

                    Le Canada a reçu une note globale de D en 2025 — une légère amélioration par rapport au D− de l’année précédente, mais qui masque une détérioration des conditions dans des domaines clés. Le plus préoccupant : l’insécurité alimentaire a fortement augmenté. Plus d’un ménage sur quatre (25,5 %) vit désormais une forme d’insécurité alimentaire — le taux le plus élevé jamais enregistré. Le chômage a également augmenté pour une troisième année consécutive, touchant presque toutes les provinces et territoires. Les résultats de cette année mettent en évidence l’insuffisance de l’aide sociale — les gouvernements n’ont pas ajusté les prestations à l’inflation, laissant les ménages vulnérables dans une situation encore plus précaire. 

                    Il existe toutefois quelques signes de progrès. Moins de Canadiens ont déclaré être dans une situation pire que l’année précédente. Ce changement se reflète dans de modestes améliorations de l’Indice de privation matérielle (IPM). Cet indice est plus sensible aux changements dans les conditions des ménages et disponible plus rapidement que la Mesure du panier de consommation (MPC), qui constitue le seuil officiel de pauvreté au Canada. C’est pourquoi nous recommandons d’utiliser l’IPM en complément de la MPC. 

                    Notre Approche

                    Raison d’être

                    Le présent rapport vise à offrir une compréhension globale de la complexité de la situation de la pauvreté au Canada. Historiquement, la pauvreté a été réduite à une seule statistique, soit un taux de pauvreté fondé sur la mesure du panier de consommation (MPC). Puisque la pauvreté est multiforme, nous croyons que ce seul outil de mesure ne suffit pas à rendre compte adéquatement de la situation. Un bon exemple réside dans le fait que les taux d’insécurité alimentaire sont beaucoup plus élevés que les taux de pauvreté, ce qui indique que les personnes qui vivent au-dessus du seuil de pauvreté peuvent tout de même souffrir d’insécurité alimentaire.

                    Structure du rapport

                    Le rapport comporte trois parties principales :

                    1.   Une analyse de chaque province, de chaque territoire et du gouvernement fédéral :

                    Ces sections donnent un aperçu des principaux problèmes liés à la pauvreté dans chaque administration et expliquent pourquoi certains de ces problèmes persistent. Dans ces sections, le rapport analyse les tendances récentes des statistiques sur la pauvreté et aborde les sujets connexes comme la main-d’œuvre et le coût de la vie. Les analyses comprennent également l’examen des politiques et des mesures politiques récentes qui ont influencé le paysage de la pauvreté dans la région, ainsi qu’une section finale consacrée aux recommandations politiques. Ces recommandations sont faites en fonction du gouvernement ou de l’administration en place dans chaque territoire de compétence. Par conséquent, les recommandations sont réalistes sur le plan politique et peuvent être mises en œuvre avant la diffusion de la prochaine fiche de rendement.

                    2.   Une fiche de rendement pour chaque administration

                    Ces fiches de rendement sont divisées en quatre sections pour brosser un portrait complet de la situation de la pauvreté.

                    1. L’expérience de la pauvreté

                    Basée sur un sondage national conçu et payé par Banques alimentaires Canada, cette section comprend cinq indicateurs qui décrivent la situation financière des gens en 2024. Elle aborde la question du stress financier, la part de revenu que les gens doivent consacrer aux coûts fixes et la perception de soins de santé et d’aide sociale adéquats.

                    1. Mesures de la pauvreté

                    Cette section utilise des mesures existantes et bien établies sur la pauvreté pour aider à équilibrer la section sur l’expérience de la pauvreté, qui est plus subjective. Elle aborde les questions du taux de pauvreté et de l’insécurité alimentaire, du chômage et d’un niveau d’aide sociale adéquat.

                    Les taux de chômage sont tirés des données de mars 2024 pour couvrir la même période que le sondage utilisé pour les sections sur l’expérience de la pauvreté et la privation matérielle. Les taux d’insécurité alimentaire et de pauvreté sont tirés de l’Enquête canadienne sur le revenu publiée en avril 2024 et reflètent les données de 2022. Les données sur l’aide sociale sont fondées sur le rapport Welfare in Canada (l’aide sociale au Canada) de Maytree. Ce rapport n’est publié qu’à l’été et n’a donc pas encore mis à jour pour 2024.

                    1. Privation matérielle

                    Également fondée sur le sondage national conçu et payé par Banques alimentaires Canada, cette section vise à combler une lacune laissée par d’autres mesures comme celles concernant la pauvreté et l’insécurité alimentaire. Comme nous l’avons déjà mentionné, les indicateurs de pauvreté et d’insécurité alimentaire ne peuvent pas à eux seuls brosser un portrait complet des difficultés que vivent les Canadiens au quotidien. Cette section utilise un indice officiel de privation matérielle pour déterminer la qualité et le niveau de vie des Canadiens.

                    1. Progrès législatifs

                    Bien que la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la privation matérielle soient le résultat d’omissions passées dans les mesures politiques, il est important de reconnaître les efforts qui sont aujourd’hui déployés pour améliorer ces facteurs. Cette section passe en revue les mesures législatives prises par le gouvernement depuis le dernier rapport pour déterminer si les politiques mises en place s’attaquent suffisamment au problème de la pauvreté et font progresser les régions qu’elles visent.

                    Pour obtenir tous les détails sur la méthodologie utilisée pour déterminer les notes dans la fiche de rendement, vous pouvez consulter la section sur la méthodologie dans la table des matières.

                    3.   Analyse exhaustive de la pauvreté et des inégalités au Canada

                    La pauvreté n’est pas ressentie de façon égale dans tous les groupes démographiques du pays; cette section constitue donc le dernier élément du portrait de la pauvreté. Une grande partie des données sur la pauvreté présentées dans cette section reposent sur le recensement du Canada de 2021, car elles nous permettent de voir les tendances détaillées pour un certain nombre de groupes vulnérables.

                    Au total, nos fiches de rendement comportent 13 indicateurs, chacun pondéré différemment afin d’obtenir une note globale pour le territoire de compétence. Ces notes sont déterminées à l’aide d’une base de référence élaborée par Banques alimentaires Canada en 2023 en fonction des moyennes provinciales de ces indicateurs (voir la méthodologie). Grâce à cette approche structurée, notre rapport vise à fournir aux décideurs politiques, aux intervenants et au public des renseignements précieux sur l’état de la pauvreté au Canada, ce qui facilitera la prise de décisions éclairées et les interventions ciblées pour régler ce problème crucial.


                    Notre engagement à l’égard de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI)

                    À Banques alimentaires Canada, nous adhérons profondément aux principes d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) dans tout ce que nous faisons. Dans le cadre de nos efforts soutenus pour créer des environnements inclusifs, notre équipe a utilisé un cadre d’EDI pour nous guider tout au long de l’élaboration du présent rapport.

                    Nous avons reconnu l’importance d’intégrer diverses perspectives dès les premières étapes de la conceptualisation, pour faire en sorte que notre travail tienne compte d’un large éventail de points de vue et les reflète.

                    Avant que le rapport ne soit présenté pour la première fois en 2023, nous avons mené des consultations préliminaires avec des experts – tant des professionnels que des personnes ayant une expérience vécue – de partout au pays, sollicitant activement la participation de personnes de divers horizons et ayant diverses expériences vécues. Ces consultations ont permis à notre équipe d’orienter une grande partie du processus et de la conception du rapport, y compris la collecte de données et l’élaboration de politiques. En 2024, nous continuons de faire évoluer ce rapport en l’adaptant et en révisant en profondeur notre site Web, la forme et le contenu que nous utilisons.

                    Toutes les analyses sur la situation de la pauvreté présentées dans ce rapport comprennent une analyse croisée des caractéristiques démographiques intersectionnelles. Dans le cadre de notre propre sondage, qui fait partie du présent rapport, nous détaillons nos constatations pour déterminer comment les personnes racisées au Canada vivent la pauvreté et tentent différemment d’y faire face par rapport au reste de la population. En 2024, nous avons également inclus des entrevues téléphoniques dans les territoires afin de mieux saisir ce que vivent différemment les communautés isolées à faible revenu. Dans les cas où notre sondage ne pouvait pas fournir de données sur l’expérience des communautés marginalisées, nous avons cherché des ressources externes pour combler les lacunes et fournir une analyse efficace des inégalités pour les 14 ordres de gouvernement.

                    Le rapport final a été soumis à une analyse de l’EDI par un tiers afin d’assurer une représentation et une inclusivité maximales.

                    À mesure que nous progressons, Banques alimentaires Canada demeure déterminé à tirer des leçons et à améliorer son approche pour mieux inclure et représenter tous les membres de notre communauté diversifiée. Nous continuerons de chercher de nouvelles et meilleures façons d’adopter les principes d’EDI dans nos rapports et dans tout le travail que nous accomplissons. Notre vision est celle d’un Canada où personne ne souffre de la faim. Cette vision se veut inclusive pour toutes les personnes à l’intérieur de nos frontières, sans tenir compte de leur race, de leur origine nationale ou ethnique, de leur langue, de leur citoyenneté, de la couleur de leur peau, de leur religion, de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur expression de genre, de leur source de revenus, de leur âge ou de toute incapacité mentale ou physique.

                    CLIQUEZ ICI si vous souhaitez accéder directement à notre section sur la pauvreté et les inégalités au Canada