Coup de projecteur – Michael Maidment, Banque d’alimentation d’Ottawa

Coup de projecteur – Michael Maidment, Banque d’alimentation d’Ottawa

Nous souhaitons toujours en apprendre davantage sur les personnes qui travaillent dans les banques alimentaires du Canada! Ce mois-ci, nous braquons les projecteurs sur Michael Maidment, de la Banque d’alimentation d’Ottawa, en Ontario.

Quel est votre rôle dans le réseau des banques alimentaires?
Je suis directeur général de la Banque d’alimentation d’Ottawa et membre du conseil d’administration de l’Ontario Association of Food Banks. Je suis également membre du groupe de travail sur l’efficacité de l’ensemble du réseau et du comité de planification stratégique de Banques alimentaires Canada.

Décrivez votre journée de travail typique en un mot. 
Unique.

Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler dans les banques alimentaires?
J’ai grandi dans une petite ville de Terre-Neuve-et-Labrador où l’entraide entre voisins et l’engagement dans la communauté étaient des principes très importants. Ces valeurs sont restées ancrées en moi et, il y a environ dix ans, j’ai pris conscience que ma carrière ne me permettait pas de m’investir dans ma communauté comme je le voulais. Ce constat m’a poussé à changer complètement de voie et à faire la transition vers le secteur à but non lucratif.

Quelle est votre plus grande réalisation dans votre poste actuel?
Jusqu’à présent, ma plus grande réalisation a été le lancement de notre initiative Health Smart en 2017. Cette initiative s’est traduit par un investissement annuel de 400 000 $ en vue d’améliorer la qualité nutritionnelle des denrées non périssables que nous distribuons, d’accroître la quantité de fruits et légumes frais que nous cultivons dans le cadre de notre projet agricole, de doubler la quantité de lait et de bœuf haché que nous offrons, d’acheter et de distribuer du poisson pour la première fois, ainsi que d’augmenter le financement de notre programme reFRESH qui permet la distribution de fruits et légumes frais durant l’hiver.

Quel est le plus grand défi que vous devez surmonter dans votre poste actuel?
Le plus grand défi est de trouver des solutions qui peuvent avoir une incidence sur la cause profonde du recours aux banques alimentaires, tout en continuant d’assurer l’accès à des aliments sains et nutritifs pour les familles aux prises avec l’insécurité alimentaire.

Si vous pouviez faire un seul vœu pour régler le problème de la faim au Canada, quel serait-il?
Mon seul vœu serait que les gouvernements provinciaux et fédéral du Canada mettent en place des politiques qui réduisent efficacement et d’une manière mesurable la pauvreté – la cause profonde de la faim au pays.  L’aide sociale et la politique de logement à loyer modique actuelles, deux des principaux moteurs de lutte contre la pauvreté au Canada, sont insuffisantes. Les gens n’ont d’autre choix que de se tourner vers les banques alimentaires pour combler le manque de revenus.

Quel talent aimeriez-vous le plus avoir?
Un meilleur talent musical.  J’aurais adoré devenir musicien professionnel.

Si vous pouviez remonter le temps et vous donner un conseil à vous-même, quel serait-il?
Je me conseillerais de prendre ma formation et mon éducation plus au sérieux – j’ai pris trop de temps pour me rendre compte de leur importance!

Qui sont vos héros, réels ou fictifs?
Cindy Blackstock, qui est directrice générale de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des premières nations du Canada, professeure à l’École de service social de l’Université McGill et ardente défenseure de la protection de l’enfance et des droits des enfants autochtones au Canada. J’adorerais rencontrer cette femme brillante, tenace et bienveillante!

Eva Maidment, ma grand-mère, qui a eu une très grande influence sur ma vie et qui m’a appris (tout comme mes parents) à quel point l’empathie et la bienveillance sont importantes. 

Quelle est votre conception du bonheur?
Faire du canoë ou du kayak par une chaude soirée d’été dans le parc Algonquin.

Quelle est votre devise?
Tout est possible. Il suffit d’y mettre le temps, les ressources et les efforts nécessaires.

Apprenez-nous un fait inusité à votre sujet.
J’ai grandi dans un appartement qui était situé au-dessus d’un salon funéraire exploité par mon père.  Mon premier emploi a été de vendre des pierres tombales.

Quelle chanson vous représente le mieux?
Ordinary Day, de Great Big Sea.


Connaissez-vous une banque alimentaire ou un acteur du milieu que nous pourrions mettre en vedette dans la prochaine édition du Coup de projecteur? Communiquez avec nous à l’adresse communications@foodbankscanada.ca.