Coup de projecteur – Meghan Nicholls de la banque alimentaire Mississauga

Nous souhaitons toujours en apprendre davantage sur les personnes qui travaillent dans les banques alimentaires du Canada! Ce mois-ci, nous braquons les projecteurs sur Meghan Nicholls, de la banque alimentaire de Mississauga, en Ontario.

Quel est votre rôle dans le réseau des banques alimentaires?
Directrice générale par intérim à la banque alimentaire de Mississauga.

Décrivez votre journée de travail typique en un mot. 
Trépidant.

Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler dans les banques alimentaires?
En 2009, j’étais à la recherche d’un nouveau défi dans ma carrière en collecte de fonds et j’ai sollicité un poste de directrice de la commercialisation et de l’expansion. À cette époque, j’ignorais qu’il y avait une banque alimentaire à Mississauga – bien que j’y vivais depuis six ans –, et encore moins un réseau d’agences, comme celui de notre banque alimentaire! Et j’y suis restée, parce que c’est une bonne cause pour rallier la population – tous les gens comprennent ce que c’est que d’avoir faim et ils veulent aider.

Quelle est votre plus grande réalisation dans votre poste actuel?
Je suis fière du travail accompli par le personnel et par le conseil d’administration pour l’élaboration du nouveau plan stratégique. Au cours des quatre prochaines années, sa mise en œuvre augmentera notre capacité à venir en aide à nos concitoyens de Mississauga.

Quel est le plus grand défi que vous devez surmonter dans votre poste actuel?
Jongler avec de multiples priorités. Dans notre travail, il y a tellement de choses importantes à faire, à tout moment. Je m’applique à prendre des décisions stratégiques qui feront pencher la balance et optimiseront l’utilisation de nos ressources, mais ce n’est pas toujours facile.

Si un seul de vos vœux pour régler le problème de la faim au Canada pouvait être exaucé, quel serait-il?
La mise en place d’un revenu de base, partout au Canada. Je crois qu’une telle mesure améliorerait grandement le niveau de vie de la population canadienne, qui serait plus équitable pour les gens de toutes les collectivités. J’ai été ravie d’apprendre que la phase pilote du programme a eu un effet positif.

Quel talent aimeriez-vous le plus avoir?
J’aimerais pouvoir peindre.

Si vous pouviez remonter le temps et vous donner un conseil à vous-même, quel serait-il?
Fonce! Ne laisse pas la peur te retenir.

Qui sont vos héros, réels ou fictifs?
J’ai beaucoup appris de mon père. Depuis 30 ans, il dirige des organismes à but non lucratif et il démontre encore un incroyable engagement envers le soutien au changement, ici et à l’étranger.

Quelle est votre conception du bonheur?
Un après-midi ensoleillé, dans un hamac, avec un bon livre et un verre de thé glacé à la main, à rire et à m’amuser avec ma famille.

Quelle est votre devise?
Ça va être génial! (Quand les choses vont mal, j’essaie de le répéter souvent pour me rappeler et me convaincre que tout ira bien. Et, parfois, avec une note de sarcasme. 😀 )

Apprenez-nous un fait inusité à votre sujet.
En 2008, mon mari et moi sommes allés au Rwanda pour tourner un documentaire qui portait sur l’atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies. Nous avons d’ailleurs reçu du financement d’Affaires mondiales Canada pour présenter le film aux jeunes d’ici et pour les renseigner sur les objectifs et sur les façons de participer à leur atteinte. Le documentaire était intitulé The Just Us Project.

Quelle chanson vous représente le mieux?
Sans nommer de chanson, je peux dire que je suis une grande admiratrice du groupe Arkells, de Hamilton. Je les ai vus sept fois en concert au cours des dernières années!


Connaissez-vous une banque alimentaire ou un acteur du milieu que nous pourrions mettre en vedette dans la prochaine édition du Coup de projecteur? Communiquez avec nous à l’adresse communications@foodbankscanada.ca.