Coup de projecteur – Gert Reynar, Leduc & District Food Bank Association

Nous souhaitons toujours en apprendre davantage sur les personnes qui travaillent dans les banques alimentaires du Canada! Ce mois-ci, nous braquons les projecteurs sur Gert Reynar de la Leduc & District Food Bank Association, située à Leduc, en Alberta.


Quel est votre rôle dans le réseau des banques alimentaires?
Je suis directrice exécutive de la Leduc & District Food Bank Association depuis 14 ans. Nous aidons plus de sept municipalités du comté de Leduc et une population d’environ 85 000 personnes.

Décrivez votre journée de travail typique en un mot.
Mouvementée.

Qu’est-ce qui vous a motivée à travailler dans les banques alimentaires?
Je ne connaissais rien au domaine des banques alimentaires, mais je voulais redonner à la communauté. J’ai commencé par visiter des banques alimentaires et me renseigner sur ce qu’est une banque alimentaire. Ce rôle me pousse à me surpasser chaque jour, m’apprend beaucoup et a fait de moi un meilleur être humain. C’est une véritable leçon d’humilité.

Quelle est votre plus grande réalisation dans votre poste actuel?
Mes plus grandes réalisations seraient de participer à la croissance et au développement des banques alimentaires dans leur ensemble. Et la possibilité d’élaborer des programmes pour aider les gens à devenir autonomes et à améliorer leur qualité de vie. Notre cuisine et notre centre d’acquisition d’aptitudes à la vie quotidienne ont donné des résultats extraordinaires, en particulier en réduisant la dépendance à l’égard des banques alimentaires et en permettant de déménager dans des installations plus vastes.

Quel est le plus grand défi que vous devez surmonter dans votre poste actuel?
L’un des plus grands défis est le manque de financement constant, en particulier de financement gouvernemental. L’instabilité économique augmente la dépendance aux banques alimentaires tout en réduisant le soutien alimentaire et financier.

Si vous pouviez faire un seul vœu pour régler le problème de la faim au Canada, quel serait-il?
Je souhaiterais que le gouvernement offre l’accès à davantage de programmes de formation ou de financement pour le soutien, et de transport pour les familles et les particuliers. Je souhaiterais également que les organismes puissent mieux collaborer.

Quel talent aimeriez-vous le plus avoir?
Il y en a tellement… mais j’irais avec celui de musicienne. J’adore la musique, mais je n’ai pas le moindre talent musical.

Si vous pouviez remonter le temps et vous donner un conseil à vous-même, quel serait-il?
La vie est courte, profites-en au maximum. Fais des choses que tu aimes et dont tu peux être fière.

Qui sont vos héros, réels ou fictifs?
Mes héros sont les bénévoles, les donneurs, les donateurs et les bienfaiteurs qui donnent de l’argent et du temps sans compter pour s’assurer que nous puissions poursuivre nos activités dans la communauté.

Quelle est votre conception du bonheur?
Mon idée du bonheur est de pouvoir changer les choses et de faire ce qui vous rend heureux.

Quelle est votre devise?
Je me fais un point d’honneur de ne jamais refuser une offre! Une chose toute simple peut mener à de grands succès et je rappelle régulièrement à mon personnel que « si 80 % de nos bénévoles peuvent bien faire leur travail 80 % du temps, c’est 80 % de moins sur nos épaules ».

Apprenez-nous un fait inusité à votre sujet.
Mes deux passions sont les bains chauds et les démarreurs à distance pour les jours d’hiver typiquement canadiens.

Quelle chanson vous représente le mieux?
If I Had a Million Dollars des Barenaked Ladies.


Connaissez-vous une banque alimentaire ou un acteur du milieu que nous pourrions mettre en vedette dans la prochaine édition du Coup de projecteur? Communiquez avec nous à l’adresse communications@foodbankscanada.ca.