Coup de projecteur – Alex Bilotta, Banque alimentaire de la région de York

Nous souhaitons toujours en apprendre davantage sur les personnes qui travaillent dans les banques alimentaires du Canada! Ce mois-ci, nous braquons les projecteurs sur Alex Bilotta, de la banque alimentaire de la région de York, à Concord, en Ontario.


Quel est votre rôle dans le réseau des banques alimentaires?
Je suis le fondateur de The Food Bank of York Region. J’ai commencé comme bénévole pour un autre organisme membre de Feed Ontario. Avant 2012, le soutien de Feed Ontario et de Banques alimentaires Canada se rendait rarement dans la région de York jusqu’à ce que LifeCorps International offre son aide. Nous avons pu accepter des denrées alimentaires de Feed Ontario dans un entrepôt qui nous était fourni gratuitement. 

Quelques mois plus tard, la municipalité régionale de York nous a offert la possibilité de créer un carrefour de distribution alimentaire. En quelques mois seulement, je suis passé de bénévole à chef de la direction d’un carrefour alimentaire pour la région de York. 

Décrivez votre journée de travail typique en un mot.
Occupé. 

Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler dans les banques alimentaires?
LifeCorps International avait déjà participé à plusieurs projets communautaires internationaux, mais nous n’avions pas encore travaillé dans notre communauté locale. Lorsqu’on nous a proposé de devenir le carrefour alimentaire de la région de York, nous avons accepté de relever le défi. 

Quelle est votre plus grande réalisation dans votre poste actuel?
Chaque année depuis 2012, le nombre de personnes souffrant de la faim dans la région de York a augmenté. À mesure que notre capacité à collecter et à livrer des aliments sains, frais et surgelés, augmentait chaque année, nous avons constaté que de plus en plus de personnes accédaient à des denrées alimentaires par l’intermédiaire de notre réseau. 

Quel est le plus grand défi que vous devez surmonter dans votre poste actuel?
Notre plus grand défi est de trouver et d’embaucher le personnel adéquat. Ce n’est pas facile de trouver des personnes qui ont les compétences requises pour occuper des postes clés et qui ont la passion de travailler dans une organisation de bienfaisance. La culture des organisations sans but lucratif est différente de celle des organisations à but lucratif. 

Si vous pouviez faire un seul vœu pour régler le problème de la faim au Canada, quel serait-il?
Mon souhait serait de parvenir à éliminer la faim, mais j’ai du mal à croire qu’un système politique, quel qu’il soit, puisse garantir que personne ne souffre de la faim dans le monde. J’aimerais que nous ayons des milliards de dollars pour nourrir toutes les personnes qui ont besoin d’un soutien alimentaire. 

Quel talent aimeriez-vous le plus avoir?
Le pouvoir d’influencer. 

Si vous pouviez remonter le temps et vous donner un conseil à vous-même, quel serait-il?
Apprendre à créer et à conserver des richesses sans que celles-ci ne me possèdent. 

Qui sont vos héros? (fictifs ou réels)
Jésus de Nazareth. 

Quelle est votre conception du bonheur?
J’essaie encore de le découvrir. J’ai 58 ans. Il faudrait que je m’en occupe bientôt. 

Quelle est votre devise?
Être sage, en santé, attirant, riche et amusant, mais pas nécessairement dans cet ordre. Une fois que j’aurai atteint la sagesse, je passerai aux autres. 

Apprenez-nous un fait inusité à votre sujet.
Aucun commentaire. 

Quelle chanson vous représente le mieux?
« We are the champions » du groupe Queen. Quand je jouais au basket-ball au secondaire, nous jouions toujours cette chanson pendant l’échauffement. Nous avons remporté tous les prix possibles dans notre région. J’ai gagné le prix du meilleur joueur lors de notre dernier match, après être resté sur le banc de touche la majeure partie de l’année. 


Vous connaissez une banque alimentaire ou un acteur du milieu que nous pourrions mettre en vedette dans le prochain Coup de projecteur? Communiquez avec nous à l’adresse communications@foodbankscanada.ca.