Environ 136 000 kg de pommes de terre. Plus de 9 000 kg de riz. Plus de 72 500 kg de préparation lactée pour nourrisson. Ce ne sont là que quelques exemples récents des dons à grande échelle que Banques alimentaires Canada reçoit et distribue aux banques alimentaires du pays par l’entremise du Système national du partage des aliments (SNPA). Les agriculteurs, les agrotransformateurs, les fabricants et les grossistes contribuent tous à remplir les tablettes des banques alimentaires. L’an dernier, un total de 3,5 millions de kilogrammes de nourriture a été distribué aux personnes dans le besoin grâce au SNPA.
Que le don soit planifié, qu’il s’agisse d’un produit de première distribution ou d’articles excédentaires dont la date « Meilleur avant » approche, Banques alimentaires Canada est prêt à tout recevoir. « Nous pouvons distribuer les produits très rapidement au sein du réseau de banques alimentaires », affirme Mark LeBlanc, chef de la distribution et de la logistique à Banques alimentaires Canada. « Et les entreprises sont heureuses de sortir les produits excédentaires de leurs entrepôts, tout en contribuant à soulager la faim. »
Partage équitable
Si chaque don en vrac devait simplement être versé à la banque alimentaire la plus proche, celles situées dans les zones agricoles ou près des grandes usines de fabrication pourraient obtenir plus que ce dont elles ont besoin, tandis que d’autres n’en obtiendraient pas assez. Banques alimentaires Canada et les associations provinciales de banques alimentaires utilisent plutôt les données sur la taille de la population et la pauvreté pour estimer les besoins locaux et partager les aliments en conséquence.
Cela ne signifie pas que chaque carrefour provincial reçoit une partie de chaque don reçu par Banques alimentaires Canada. M. Leblanc et son équipe assurent plutôt une distribution équitable étalée sur une période d’un an. Cette approche permet de tenir compte des besoins locaux.
« Tout dépend s’il s’agit de produits périssables ou non, des types d’aliments, etc. », précise Mark LeBlanc. « Par exemple, pour les préparations lactées pour nourrisson, le Manitoba a son propre programme; la Nouvelle-Écosse a une population plus âgée et moins de bébés, donc ils n’en auront pas besoin autant que d’autres endroits, et ainsi de suite. On apprend à connaître chaque province, et on reste en contact avec ses acteurs pour savoir ce dont ils ont besoin et ce qu’on a ou non. »
Le système national du partage des aliments coordonne également les échanges entre les banques alimentaires, ce qui les aide à fonctionner comme un système unifié. « UHC, [une grande banque alimentaire] de Windsor, en Ontario, est au cœur des terres agricoles avec un bon accès aux fruits et légumes frais, mais elle manque de céréales et de pâtes », explique M. LeBlanc à titre d’exemple. « Nous pouvons obtenir ces produits facilement d’ailleurs, alors je leur ai envoyé un chargement de céréales et ils ont envoyé un chargement de concombres et de tomates au Québec. »
« Nous devons tous nous rassembler »
Lorsqu’un carrefour provincial accepte de recevoir de la nourriture ou d’autres articles ménagers essentiels comme des articles de toilette ou des produits de nettoyage, M. LeBlanc et son équipe organisent le transport. « Nous essayons de faciliter le plus possible la tâche au donateur, ce qui signifie habituellement d’aller chercher les produits et parfois de les entreposer pendant une courte période », explique-t-il.
C’est sur ce point que Banques alimentaires Canada compte sur le généreux soutien de ses partenaires de logistique et de transport. Lineage Logistics, par exemple, fournit l’entreposage à température contrôlée nécessaire pour assurer la salubrité des aliments et les garder frais jusqu’à ce qu’ils atteignent les personnes qui en ont le plus besoin. CHEP fournit des palettes pour conserver la nourriture et des partenaires comme CPKC, Purolator, Amazon et le CN transportent les marchandises par voie routière, ferroviaire et aérienne d’un océan à l’autre.
Par exemple, CPKC a récemment transporté plus de 100 000 livres de boissons pour sportifs d’un entrepôt de Bolton, en Ontario, vers Food Banks Alberta, un carrefour provincial qui dessert 113 banques alimentaires locales. Le système national du partage des aliments ne serait pas en mesure de réussir et de faire une différence sans ces précieux services logistiques.
« Depuis 28 ans, nous sommes fiers de soutenir Banques alimentaires Canada pour acheminer des denrées alimentaires en toute sécurité à travers le pays afin d’aider les Canadiens dans le besoin », déclare Chad Becker, chef de l’état-major chez CPKC.
Pour les banques alimentaires locales, le SNPA permet une plus grande et une meilleure variété d’aliments. Cela aide un plus grand nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire à bien manger et à se sentir bien. « Merci beaucoup [à tous les partenaires du SNPA] des 36 banques alimentaires de notre réseau », écrit Food Banks of Saskatchewan. « Ce sont exactement les types d’aliments dont tout le monde a besoin, et nous sommes tous très reconnaissants de pouvoir les partager. Nous devons tous nous rassembler pour lutter contre la faim dans nos collectivités. Nous sentons le soutien qui est offert de près et de loin ».
Pour faire don d’aliments ou de services en nature au Système national du partage des aliments, consultez les lignes directrices relatives aux dons de Banques alimentaires Canada et communiquez avec nous.